Les zones critiques d'une anthropologie du contemporain. Группа авторов
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19 Ce passage des mourides aux classes ouvrières a été mentionné dans certains écrits, notamment dans son papier publié dans les Cahiers d’études africaines [198-199-200 | 2010] et dans ses entretiens avec Virginie Diaz Pedregal et Danielle Kamelgarn-Cerland [Sociologies pratiques, vol. 27, n° 2, 2013, p. 29-39]. Il avait auparavant montré toute sa connaissance des classes ouvrières, en proposant dans L’Homme un brillant compte rendu du livre de B. Delbard, Les dynamismes sociaux au Sénégal. Le processus de formation de classes sociales dans un État d’Afrique de l’Ouest, L’Homme, 1966, tome 6 n° 4, p. 106-108. Lire aussi : « Les classes ouvrières d’Afrique noire. Bibliographie sélectionnée, classée et commentée », Cahiers d’études africaines, XXI (1-2-3), 1981, 81-83, p. 405-429.
20 Chercheur émérite à l’Ifan, Abdou Salam Fall a mis en place le LARTES (laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales) au sein de l’Institut.
21 Secrétaire général du PIT, Samba Sy est membre du gouvernement de Macky Sall depuis septembre 2017 [voir Décret n° 2017-1533 du 7 septembre 2017 fixant la composition du Gouvernement].
22 Sur cette recherche, voir : « Rapport de mission de recherche de Jean Copans (EHESS) à l’huilerie SONACOS EID (7 février-6 mars 1985) ». En ligne : https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:23400.
23 Contrairement au CODESRIA où, sur le plan idéologique, les travaux de l’époque étaient plus unis et cohérents dans les présupposés et démarches, Politique africaine ne pouvait pas être perçue comme une école ou un courant de pensée, en raison des disputes et débats internes ainsi que le montre Jean Copans dans sa tentative de bilan de Polaf et la polémique avec Marc Abélès dans les numéros suivants du JDA : « L’Anthropologie politique en France après 1980 : une démission programmée ? », Journal des anthropologues, vol. 92-93, n° 1, 2003, p. 63-81.
24 C’est J. Copans qui avait traduit l’un de ses textes, qui fut publié dans le n° 26 de Politique africaine en 1987 : « Personnalisation du pouvoir et stagnation capitaliste. L’État africain en crise ».
25 Copans, Jean, « Une crise conceptuelle opportune », Politique africaine, 26, 1987, p. 3 : « l’analyse politique met en lumière la centralité de l’État. Mais c’est un non-État, un pseudo-État. Il doit en effet tout faire et en même temps il n’arrive à rien, car il ne représente aucune classe digne de ce nom. Il ne produit pas ce qu’il a produit dans toutes les autres civilisations : l’accumulation productrice, l’économie de marché et une hégémonie de classe. Si l’État n’est pas capitaliste, c’est qu’il est avant tout et uniquement une machine politique ».
26 Jean Copans est le premier à avoir proposé une synthèse critique de ces livres parus pendant les années 1980 dans La longue marche de la modernité africaine. Ce livre a provoqué parfois des grincements de dents, mais, à ma connaissance, aucune contribution critique n’a pris le contrepied des vues hétérodoxes qu’il soutient dans ce livre, notamment à propos des intellectuels africains.
27 Sur les conditions de création des éditions Sycomore avec des capitaux libanais et le rôle joué par Jean, on lira : https://www.anthropologie-societes.ant.ulaval.ca/jean-copans-livre-4-les-debuts-dune-carriere-dafricaniste-et-sejours-nord-americains.
28 Voir aussi Sud Quotidien, 27 juin 2010 ; Amady Aly Dieng, Notes de lecture d’un dissident africain, Le nègre international, 7 septembre 2010 ; Diagne, 2015. Lire les livres publiés par le CODESRIA : Dieng, 2011a, 2011b, 2011c, voir aussi Fall, sd ; Ngaïdé, 2012.
29 Pour plus de détails sur cette critique, lire la note 36 de Jean Copans où il prend ma défense face à un tel silence : Jean Copans, 2019, « Penser l’Afrique ou connaître les sociétés de l’Afrique ? (Première partie) », Cahiers d’études africaines, LIX (1), 233, p. 215-269.
30 Mercier a été, entre autres, l’un des premiers auteurs de cette époque à avoir tenté une étude des groupements européens en Afrique. Voir l’analyse novatrice qu’il présente, dès 1955, sur celui de Dakar : Cahiers internationaux de sociologie, nouvelle série, Vol. 19 (juillet-décembre 1955), p. 130-146.
31 Voir la présentation qu’il en effectue dans : Jean Copans, « Un Médard sous l’équateur », Revue internationale de politique comparée, 2007/3 (Vol. 14), p. 467-472.
32 Pour plus de détails, lire mon éditorial dans le Vol. 1, n° 2, 1997, p. ii-iii. Je me suis ensuite retiré du Comité de cette revue.
33 Voir Momar-Coumba Diop, Le programme de recherche Sénégal 2000, Dakar, Éditions du Crepos, 2006, 74 p. Lire aussi : « Introduction » : dans Momar-Coumba Diop (éd.), Le Sénégal contemporain, Paris, Karthala, 2002, p. 11-34. Voir M.-C. Diop « Avant-propos. Le dernier épisode d’une longue chronique du Sénégal contemporain », dans Momar Coumba Diop (dir.), Sénégal (2000-2012). Les institutions et politiques publiques à l’épreuve d’une gouvernance libérale, Dakar et Paris, CRES et Karthala, 2013, p. 21-32.
34 « Principes anthropologiques et sociologiques de la réflexivité » et « Les études africaines (depuis les années 1930) ». Je ne lui avais pas réclamé les textes de ses interventions. Le connaissant, j’imagine qu’ils ont été classés et conservés.
35 Les politiques sociales en Afrique de l’Ouest. Quels changements depuis le sommet de Copenhague ? Genève, UNRISD [Politique sociale et développement], avril 2001, 65 pages. Institut de recherche des Nations unies pour le développement social (UNRISD) ; « Les politiques sociales en Afrique de l’Ouest : quels changements depuis le Sommet social ? » Hôtel Novotel, Dakar (Sénégal) 2-3 novembre 1999, 44 p.
36 L’Afrique des associations : entre culture et développement, Paris et Dakar, Karthala et CREPOS, 2007, 296 p. [avec Jean Benoist].
37 Le Sénégal des migrations. Mobilité, identités et société, Paris et Dakar, Karthala, ONU-Habitat et CREPOS, 2008, 434 p.
38 Le Soleil, 25 juillet 2013.
39 Voir la description que j’en fais dans Sénégal. Trajectoires d’un État. Dakar, Codesria.