Les zones critiques d'une anthropologie du contemporain. Группа авторов
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42 Sur ces deux épisodes, voir la présentation qu’il en fait dans : « L’anthropologie engagée ? Un réflexe militant et activiste, une conception théorique “politisée”, un rapport de collaboration publique avec les interlocuteurs-acteurs du terrain ou alors une conception morale de la discipline ». Lire aussi sa contribution au colloque de Dakar en fin octobre 2019 sur les socialismes au titre étonnement long pour quelqu’un qui a son expérience éditoriale : « 1960-1995 : Militant, compagnon de route, témoin, chercheur, journaliste, directeur de mémoires et de doctorats, éditeur, analyste. L’impossible équilibre entre amitiés révolutionnaires, collaborations éditoriales et scientifiques, défense “inconditionnelle”, distanciation critique et méfiances révolutionnaires anticoloniales ! » Voir : Comité Information Sahel, Qui se nourrit de la famine en Afrique ? Le dossier politique de la faim au Sahel, Paris, F. Maspero, 1974.
43 Il a signé sous différents pseudonymes (Jean Floret, Floret Dia, Harry Dickson) des papiers publiés dans les mensuels et hebdomadaires trotskystes de l’Alliance marxiste révolutionnaire (AMR) une scission de la IVe Internationale en 1963-64, Sous le Drapeau du socialisme et l’Internationale. Dans le Monde diplomatique et Afrique Asie il signait de son nom. Pour une mise en perspective théorique de cette forme d’engagement, voir la présentation qu’il en fait dans sa contribution au colloque de Dakar en fin octobre 2019. Lire aussi le résumé qu’il en présente à l’occasion du cinquantième anniversaire des Cahiers d’études africaines : Jean Copans, « Passer en revue ou être de la revue ? », Cahiers d’études africaines, 198-199-200, 2010.
44 On lira son papier hétérodoxe et très stimulant : Jean Copans, « Passer en revue ou être de la revue ? », Cahiers d’études africaines, 198-199-200 | 2010, p. 557-580.
45 Lire notamment la page de Wikipédia rédigée par Jean Copans avec Marie-Françoise Govin et Robert Peyrillou : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sim_Copans. Voir aussi le film de Richard Copans : Un amour, Les Films d’ici, 90 min qui retrace l’histoire de ses parents. « “Play it again, Sim“ : Sim Copans, ambassadeur de la musique américaine en France », Revue française d’études américaines, vol. hors-série, n° 5, 2001, p. 6-15.
46 Voir le commentaire qu’en fait J.-L. Amselle dans : Gérard Mauger et Louis Pinto, « Grand entretien avec Jean-Loup Amselle Ethnicisation, postcolonialisme, Primitivisme », Savoir/Agir2016/1 (n° 35), p. 91-102. En ligne https://www.savoir-agir.org/IMG/pdf/35-dossier-GE.pdf.
47 Ses relations avec le Mozambique ont été bien exposées dans sa communication au Colloque sur « les gauches révolutionnaires en Afrique subsaharienne » en fin octobre 2019 à Dakar : « J’ai eu Mario de Andrade (l’un des fondateurs et dirigeants du MPLA) comme étudiant ; j’ai eu à défendre Luis de Brito, étudiant mozambicain interné dans un camp de travail au Mozambique tout en étant un ami d’Aquino da Bragança (conseiller spécial du président Samora Machel, décédé avec lui dans son accident d’avion) ; j’ai fréquenté et communiqué avec les militants blancs syndicalistes sud-africains radicaux et socialistes des années 1980-1990 ou encore avec certains membres de l’intelligentsia de gauche tanzanienne des années 1970-1980, sans parler évidemment des cadres sénégalais de gauche des années 1965-1985 ». Voir Jean Copans, « 1960-1995 : Militant, compagnon de route, témoin, chercheur, journaliste, directeur de mémoires et de doctorats, éditeur, analyste. L’impossible équilibre entre amitiés révolutionnaires, collaborations éditoriales et scientifiques, défense “inconditionnelle”, distanciation critique et méfiances révolutionnaires anticoloniales ».
48 Le contexte politique et idéologique évoqué par Jean durant cet épisode est bien décrit par Christian Geffray (1954-2001), dans « Fragments d’un discours du pouvoir (1975-1985) : du bon usage d’une méconnaissance scientifique », Politique africaine, mars 1988, 29, p. 71-85. Lire aussi la note nécrologique publiée par Jean Copans et Jean-Pierre Dozon : « Christian Geffray (1954-2001) », Cahiers d’études africaines [en ligne], 162 | 2001, mis en ligne le 6 décembre 2004, consulté le 19 avril 2019. URL : http://journals.openedition.org/etudesafricaines/85.
49 Sur la coopération rouge, voir notamment : « Une histoire opiniâtre. Entretien avec Gus Massiah », Vacarme, 2001/3 (n 16), p. 34-38. DOI: 10.3917/vaca.016.0034. URL : https://www.cairn.info/revue-vacarme-2001-3-page-34.htm
50 Pour plus de détails, lire : « 1960-1995 : Militant, compagnon de route, témoin, chercheur, journaliste, directeur de mémoires et de doctorats, éditeur, analyste. L’impossible équilibre entre amitiés révolutionnaires, collaborations éditoriales et scientifiques, défense “inconditionnelle”, distanciation critique et méfiances révolutionnaires anticoloniales ».
51 Note de M.-C. Diop : Voir son article « L’aide au développement ne marche pas à la canonnière ! », Revue Tiers Monde, 2012/1 (n° 209), p. 199-212.
52 Note de M.-C. Diop : Sociologie du développement : Domaines et approches, Paris, Armand Colin, 2010.
53 Note de M.-C. Diop : Laetitia Atlani-Duault et Laurent Vidal (dir.), Anthropologie de l’aide humanitaire et du développement, Préface de J. Copans, Paris, A. Colin, 2009.
54 WalfFadjri, n° 6394, 9 juillet 2013, p. 10 ; n° 6394, 10 juillet 2013, p. 10 ; n° 639511 juillet 2013, p. 10. Ce texte était le résultat de deux conférences données la même année à l’université de Ziguinchor et à la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF) à Dakar.
55 C’est cette liberté qui lui a valu la violente charge, inutilement longue, publiée à la suite de son livre sur Balandier par Suzanne Chazan-Gillig, « Lecture alternative à propos de l’ouvrage de Jean Copans : Georges Balandier, un anthropologue en première ligne », Journal des anthropologues, 140-141 | 2015, p. 319-335. Lire aussi Jean Copans, « Où sont les lectures alternatives de Suzanne Chazan ? », Journal des anthropologues, 142-143|2015, p. 327-332.
56 Jean Copans en parle avec émotion dans : « Amady, le maître péripatéticien du Lycée dakarois », dans A. Ngaïdé, Amady Aly Dieng : Lecture critique d’un demi-siècle de paradoxes, Dakar, CODESRIA, 2012, p. 124. Ils ont été de véritables amis. Et c’est au nom de cette amitié qu’Amady avait confié à Jean la garde de son fils Mamadou, au milieu des années 1990, pendant ses études d’économie à l’université de Picardie Jules Verne d’Amiens.