Таинственный остров. Уровень 1 / L’Île mystérieuse. Жюль Верн

Чтение книги онлайн.

Читать онлайн книгу Таинственный остров. Уровень 1 / L’Île mystérieuse - Жюль Верн страница 7

Таинственный остров. Уровень 1 / L’Île mystérieuse - Жюль Верн Легко читаем по-французски

Скачать книгу

aussi solide, l'ingénieur Cyrus Smith savait qu'ils étaient prêts à affronter tous les défis. Ils se mirent donc au travail, déterminés à réussir. La première étape consistait à construire un four pour transformer les matières premières.

      Pencroff demanda alors: «À quoi servira ce four?». Cyrus Smith expliqua qu'il serait utilisé pour fabriquer la poterie dont ils avaient besoin. Mais pour construire le four, ils devaient d'abord fabriquer des briques.

      Le groupe se mit donc en route, avec Nab chargé d'apporter les provisions nécessaires. Sur leur chemin, ils découvrirent un arbre dont les branches pouvaient servir à fabriquer des arcs. Ils collectèrent également des matériaux pour les flèches et commencèrent à préparer les briques à partir de l'argile du sol.

      Le travail était laborieux mais essentiel. Ils s'efforcèrent de produire autant de briques que possible, malgré les défis rencontrés. Pendant ce temps, Cyrus Smith entreprit une observation astronomique importante pour déterminer la position exacte de l'île.

      Les jours suivants furent consacrés à la collecte de combustible, à la chasse pour se procurer de la nourriture, et à la poursuite des travaux de construction. Ils firent face à des défis inattendus, comme la rencontre avec un animal sauvage ressemblant à un jaguar.

      Malgré les dangers, leur détermination ne faiblit pas. Ils continuèrent à travailler ensemble, surmontant les obstacles avec courage et ingéniosité. Chaque petit succès était célébré comme une victoire, renforçant leur résolution à réussir dans leur nouvelle vie sur l'île.

      Enfin, après des jours d'efforts acharnés, le premier pot-au-feu fut préparé, symbolisant non seulement un repas chaud et réconfortant, mais aussi le fruit de leur travail collectif et de leur persévérance.

      Le soir du 15 avril, après une journée bien remplie, les colons se réunirent pour profiter d'un repas ensemble. Ils partagèrent des histoires et des rires, savourant chaque moment de camaraderie et de solidarité.

      Alors que la nuit tombait, Cyrus Smith eut une idée. Il décida de profiter de la clarté du ciel pour effectuer une observation astronomique afin de déterminer la latitude de l'île. Avec son ingéniosité habituelle, il improvisa un instrument pour mesurer la hauteur des étoiles au-dessus de l'horizon, utilisant les ressources disponibles sur l'île.

      Cyrus Smith dirigea une branche de son compas de bois sur l'horizon de mer, l'autre sur alpha et l'ouverture des deux branches lui donna la distance angulaire qui séparait alpha de l'horizon[26]. Afin de fixer l'angle obtenu d'une manière immutable, il piqua, au moyen d'épines, les deux planchettes de son appareil sur une troisième placée transversalement, de telle sorte que leur écartement fût solidement maintenu.

      Ces calculs furent remis au lendemain, et, à dix heures, tout le monde dormait profondément.

      Chapitre 14

      Le lendemain, 16 avril, – dimanche de Pâques, – les colons sortaient des Cheminées au jour naissant, et procédaient au lavage de leur linge et au nettoyage de leurs vêtements. L'ingénieur comptait fabriquer du savon dès qu'il se serait procuré les matières premières nécessaires à la saponification, soude ou potasse, graisse ou huile.

      Il s'agissait de compléter les éléments des observations de la veille, en mesurant la hauteur du plateau de Grande-Vue au-dessus du niveau de la mer.

      «Ne vous faut-il pas un instrument analogue à celui qui vous a servi hier? demanda Harbert à l'ingénieur.

      – Non, mon enfant, répondit celui-ci, nous allons procéder autrement, et d'une manière à peu près aussi précise.»

      Cyrus Smith s'était muni d'une sorte de perche droite, longue d'une douzaine de pieds, qu'il avait mesurée aussi exactement que possible, en la comparant à sa propre taille, dont il connaissait la hauteur à une ligne près. Harbert portait un fil à plomb que lui avait remis Cyrus Smith, c'est-à-dire une simple pierre fixée au bout d'une fibre flexible.

      Arrivé à une vingtaine de pieds de la lisière de la grève, et à cinq cents pieds environ de la muraille de granit, qui se dressait perpendiculairement, Cyrus Smith enfonça la perche de deux pieds dans le sable, et, en la calant avec soin, il parvint, au moyen du fil à plomb, à la dresser perpendiculairement au plan de l'horizon.

      Cela fait, il se recula de la distance nécessaire pour que, étant couché sur le sable, le rayon visuel, parti de son œil, effleurât à la fois et l'extrémité de la perche et la crête de la muraille[27]. Puis il marqua soigneusement ce point avec un piquet.

      Alors, s'adressant à Harbert:

      «Tu connais les premiers principes de la géométrie? lui demanda-t-il.

      – Un peu, monsieur Cyrus, répondit Harbert, qui ne voulait pas trop s'avancer.

      – Tu te rappelles bien quelles sont les propriétés de deux triangles semblables?

      – Oui, répondit Harbert. Leurs côtés homologues sont proportionnels.

      – Eh bien, mon enfant, je viens de construire deux triangles semblables, tous deux rectangles.

      – Ah! monsieur Cyrus, j'ai compris! s'écria Harbert. De même que la distance du piquet à la perche est proportionnelle à la distance du piquet à la base de la muraille, de même la hauteur de la perche est proportionnelle à la hauteur de cette muraille.

      – C'est cela même, Harbert, répondit l'ingénieur, et quand nous aurons mesuré les deux premières distances, connaissant la hauteur de la perche, nous n'aurons plus qu'un calcul de proportion à faire, ce qui nous donnera la hauteur de la muraille et nous évitera la peine de la mesurer directement.»

      Cyrus Smith en conclut donc que l'île Lincoln était située sur le trente-septième degré de latitude australe, ou en tenant compte, vu l'imperfection de ses opérations, d'un écart de cinq degrés, qu'elle devait être située entre le trente-cinquième et le quarantième parallèle.

      Restait à obtenir la longitude, pour compléter les coordonnées de l'île. C'est ce que l'ingénieur tenterait de déterminer le jour même, à midi, c'est-à-dire au moment où le soleil passerait au méridien.

      Cependant le soleil s'avançait lentement; l'ombre de la baguette diminuait peu à peu, et quand il parut à Cyrus Smith qu'elle recommençait à grandir:

      «Quelle heure? dit-il.

      – Cinq heures et une minute, répondit aussitôt Gédéon Spilett.»

      Donc, puisque Washington est par 77°3′11”, autant dire soixante-dix-sept degrés comptés du méridien de Greenwich, – que les Américains prennent pour point de départ des longitudes, concurremment avec les Anglais, – il s'ensuivait que l'île était située par soixante-dix-sept degrés plus soixante-quinze degrés à l'ouest du méridien de Greenwich, c'est-à-dire par le cent cinquante-deuxième degré de longitude ouest.

      Cyrus Smith annonça ce résultat à ses compagnons, et tenant compte des erreurs d'observation, ainsi qu'il l'avait fait pour la latitude, il crut pouvoir affirmer que le gisement de l'île Lincoln était entre le trente-cinquième et le trente-septième parallèle, et entre le cent cinquantième

Скачать книгу


<p>26</p>

Cyrus Smith dirigea une branche de son compas de bois sur l'horizon de mer, l'autre sur alpha et l'ouverture des deux branches lui donna la distance angulaire qui séparait alpha de l'horizon. – Сайрес Смит направил одну ножку своего циркуля на морской горизонт, другую – на звезду Альфа, и по расстоянию между ними определил угловое расстояние Альфы от горизонта.

<p>27</p>

Cela fait, il se recula de la distance nécessaire pour que, étant couché sur le sable, le rayon visuel, parti de son œil, effleurât à la fois et l'extrémité de la perche et la crête de la muraille. – После этого он отошел на такое расстояние, чтобы луч зрения, исходящий из его глаза, одновременно касался верхнего конца шеста и гребня стены.