Histoire littéraire d'Italie (1. Pierre Loius Ginguené
Чтение книги онлайн.
Читать онлайн книгу Histoire littéraire d'Italie (1 - Pierre Loius Ginguené страница 24
99
On lui serra le front avec une corde jusqu'à faire sortir les yeux de la tête; enfin, après d'autres tortures, on le fit expirer sous le bâton.
100
Atalaric et Théodat.
101
Je ne prétends point adopter, par cet expression, le roman moral, mais fabuleux, de la fin cruelle et infortunée de Bélisaire. Justinien le rappela en effet en 540, mais il l'envoya commander en Perse. Les succès de Bélisaire y furent moins brillants qu'en Italie; il fut alors rappelé, disgracié et dépouillé du généralat. Renvoyé en Italie, à la tête des armées, il retourna quatre ans après à Constantinople, et y jouit pendant quinze ans de ses immenses richesses. Enveloppé, en 563, dans une conspiration contre l'Empereur, il fut privé de toutes ses charges et dignités, et consigné prisonnier dans sa maison. La suite du procès l'ayant justifié, il fut rétabli dans tous ses honneurs et dans les bonnes grâces de Justinien. Il mourut en 565, dans une extrême vieillesse, huit mois seulement avant l'Empereur, qui eut encore le temps de s'emparer, selon sa coutume, de tous les trésors de Bélisaire, et de les réunir à celui qui ne tarda pas à cesser d'être le sien.
Théophanes, auteur grec contemporain, dans sa
102
Voy. Muratori,
103
Tiraboschi,
104
105
Tirab. loc., cit., c. 2.
106
Voy. Tirab., t. III, liv. I, c. i, 14.
107
Tom. III, p. 560.
108
109
Liv. XI, Epit. 54.
110
Tirab. loc. cit.
111
112
Liv. VII, Epit. 30.
113
Auteurs d'
114
Gibbon,
115
116
Denina,
117
Denina,
118
En 534.
119
Heinneccius,
120
121
Tom. II, liv. 7.
122
Voy. le poëme de S. Prosper,
123
Voy. l'Histoire littér. de la France, t. IV, Etat des lettres au huitième siècle.
124
Voy. Tirab.,
125
En 774.
126
C. 25.
127
Voy. les preuves que le P. Mabillon donne de cette date, dans ses Notes sur la Vie d'Alcuin, insérées dans ses
128
Hist. litt. de la France,
129
Abr. chr. de l'Hist. de Fr., année 789.
130
131
Hist. Litt. de la France,
Charlemagne voulut aussi qu'en France on sût mieux la musique, et que l'on chantât plus humainement qu'on ne faisait alors, entreprise toujours difficile et qui, comme on voit, l'était il y a long-temps. On sait qu'il s'éleva une grande dispute à Rome, en sa présence, entre ses chantres et les chantres romains. Il eut assez de goût et de discernement pour prononcer en faveur de ces derniers: il en amena deux en France pour y enseigner un chant moins barbare et surtout l'art d'organiser, c'est-à-dire, de pratiquer à la fin des phrases du plain-chant, quelques chétifs accords de tierce, car c'était à cela que se bornait alors toute la science de l'harmonie même au-delà des Alpes, et elle ne s'était pas encore étendue si loin en deçà 132.
132
Tirab., t. III, p. 131 et suiv.
133
Eginhard dit qu'il l'était quand Charlemagne le prit pour maître:
134
135
Epist. XV,
136
137
138
En 799,
139
Tirab.,
140
141
142
143
144