L'Enfer C'Est Lui. Lambert Timothy James

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L'Enfer C'Est Lui - Lambert Timothy James

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John Maynard Keynes et Harry Dexter White, et d’autres institutions financières internationales, agissent au gré des bailleurs financiers et des bailleurs d'intérêts. Ce qui entraîne la reprise du gaspillage et la mauvaise gestion. Et si vous voulez connaître l’ampleur du désastre, n’hésitez pas à visiter Cité Jalousie, à Port-au-Prince en Haïti et comparez-le aux villas louées aux pacificateurs, les agents des Nations Unies.

      Â« J’ai prêché comme si c’était la dernière fois, et comme un mourant à des mourants. »

      Richard Baxter

      Aujourd'hui, les économistes affirment qu’une théorie ne peut être développée sauf de manière géométrique ; tout phénomène qui ne peut être expliqué par un modèle mathématique est considéré comme illogique. Autrement dit, si rien n’est expliqué sans que tout soit exprimé par une équation hallucinante, ce livre peut être lu alors comme une lettre précédant un suicide. Pourtant, je ne suis assez déprimé ni pour plonger sous une rame de métro, ni pour faire une retraite dans un temple bouddhiste. Je dois remercier les économistes classiques prodigues qui ne se sont pas enclins à cette contrainte, et qui ont donné naissance, avec esthétique, à des principes remarquables et, malheureusement, des traités diaboliques.

      Le contraste entre la misère et le désespoir de la multitude et le niveau d’opulence et de gâchis d’une minorité n’est pas un résumé complexe, mais plutôt une réalité observable à une échelle globale qui revient alors à une abomination morale. Les révisionnistes occidentaux sont en train de suggérer que les cauchemars des pays du tiers-monde n’ont rien à voir avec la colonisation, lorsque l’on considère la couche sociale postcoloniale qui reflète le système de castes hérité des méthodes d’exploitation impitoyable de la colonisation. Et peu de choses ont été faites, mis à part imposer un chef d’état délirant pour aider les marginalisés à échapper à un avenir sombre. Tout ceci pour dire que le cannibalisme socio-politico-économique (le capitalisme) n’est pas adapté au développement, aux réalités et aux potentialités de ces pays.

      Dans l’arène globale du capitalisme, la capacité d’une nation à concourir avec d’autres qui font au moins la même taille, prédétermine ses perspectives de croissance et de développement. La République du Burundi et le Royaume de Belgique, sont deux pays qui ont à peu près la même superficie et le même nombre d’habitants et qui ne pourraient pas être plus éloignés l’un de l’autre du point de vue économique. En effet, Le PIB du Burundi est deux cents fois moins élevé que celui de la Belgique. En dehors d’une dette exagérément plus élevée que le PIB du petit Royaume, comment la Belgique a-t-elle réussi cette prouesse ? Eh bien, nous devons nous orienter sur des faits historiques afin d’expliquer l’avantage comparatif de la Belgique sur le Burundi. Le Royaume a adopté une méthode cruelle pour amasser sa richesse nationale. Pendant que les Allemands décimaient les structures socioculturelles du Burundi, entre 1887 et 1965, le roi Léopold II de Belgique, et ensuite la Belgique en tant que nation, ont sadiquement pillé les richesses d’un pays qui faisait huit fois sa taille, connu aujourd’hui sous le nom de République « démocratique » du Congo. Et après la Seconde Guerre mondiale, le Burundi fut arraché aux mains des Allemands et donné à la Belgique par la Société des Nations pour avoir subi une légère forme de colonialisme de la part de leur grand voisin. L’ironie du sort, allez comparer la dette nationale de la Belgique à celle du Burundi ; je vous assure que vous allez baver !!!

      Il est cependant intéressant de noter, que les pays en voie de développement ne sont pas ma seule source de preuves du désordre global. D’une part, les économies centralisées ont échoué en souhaitant imposer un panier uniforme de besoins aux populations et en laissant s’enliser 99 % de la population au bas de l’échelle. L’Union Soviétique défunte avait parfaitement installé le communisme jusqu’à ce qu’elle se retrouve face à un mur, littéralement. En revanche, le marché libre nous laisse tomber avec une règle contraire à celle de la survie des plus forts, pour satisfaire un petit groupe de 1 % situé au sommet. Une seule fois, dans un passé récent, le Congrès des États-Unis d’Amérique s’est uni en mode bipartite afin de renflouer de nombreuses banques nord-américaines qui étaient soi-disant « too big to fail » (trop grandes pour faire faillite), ainsi que des compagnies d’assurances. En revanche, en 2013, le même Congrès a réduit de plusieurs milliards de dollars le programme de bons alimentaires qui avait permis à une partie de la population américaine de se retrouver à peine au-dessus du seuil de pauvreté.

      En observant scrupuleusement la situation du commerce mondial, vous devriez être capable de remarquer comment le modèle du Capitalisme a confiné les principaux flux commerciaux internationaux lucratifs au sein de mêmes économies. Les autres pays sont réduits à être de simples fournisseurs de matières premières et de main d’œuvre bon marché. Mais la grasse et grosse dame est sur le point d’arrêter de siffloter nonchalamment, elle est devenue bien trop dodue pour se tenir sur ses pieds. En 2010, General Motors a fermé son usine à Anvers en Belgique, en raison d’une capacité excédentaire de l’industrie automobile européenne. Par la suite, d’autres usines appartenant à d’autres secteurs d’activité en Europe et Amérique du Nord ont fermé leurs portes.

      Â« Koketsu ni irazunba koji wo ezu. »

      Sagesse Japonaise

      Considérant leur doctrine économique respective, Cuba et l'Angleterre sont en train d’avancer de manière imprudente. Lorsque l’on évalue les deux plans d’attaque économiques (Pauvreté, pollution, guerre, etc…), notre bon sens humain nous suggère qu’aucune de ces deux approches n’est la bonne. J’avais une pointe d’espoir lorsque j’ai appris que l’ex Union Soviétique et la Chine avaient décidé en un sevrage brutal, de mettre un terme à l’institution pénitentiaire communiste jusqu’à ce qu’ils plongent tête baissée dans les facilités du Capitalisme psychiatrique, ce qui est une authentique forme de folie !

      Actuellement, le monde manque d’alternatives complètes et solides. Après de multiples crises financières frénétiques, reconnaître le barbarisme et les failles du capitalisme n’est pas profane. A la lumière de cataclysmes financiers récurrents, que ce soit par l'austérité ou par la dépense, aucune des méthodes ne s’est avérée être une solution viable, mais plutôt une satire de la classe en difficulté. Je me permets ici d’affirmer de la façon la plus simple possible, que de nouveaux marchés doivent être encouragés pour rajeunir le système économique mondial. Mais pour cela, de nouvelles tendances doivent être développées pour éviter le cataclysme final. Ce changement nécessite d’appliquer des formules socio-politico-économiques appropriées qui non seulement vont intégrer les pays « pauvres » au système économique international, autrement dit il s’agit pour ces pays de passer du statut de témoins exploités à producteurs et consommateurs actifs, mais également briser les ententes de marchés actuelles héritées de l’ancien ordre mondial.

      Aussi ingénieuse que soit l'humanité, j’avais pris l'habitude d'attendre sur le perron de ma porte

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