Avant qu’il n’ait Besoin. Блейк Пирс

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Avant qu’il n’ait Besoin - Блейк Пирс Un mystère Mackenzie White

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premier couple assassiné ? » demanda Mackenzie.

      « C’était les Sterling, » dit Dagney, en sortant plusieurs photos et feuilles de papier de l’arrière du dossier.

      Mackenzie regarda les photos et vit une scène similaire à ce qu’elle avait vu sur les photos précédentes, ainsi qu’à l’étage. Un couple, gisant sur leur lit, du sang partout. La seule différence était que le mari sur les photos des Sterling dormait tout nu ou avait été déshabillé par l’assassin.

      Ces scènes sont bien trop similaires, pensa Mackenzie. C’est comme si elles avaient été organisées. Elle observa les similarités, comparant les photos des Kurtz et des Sterling.

      Le courage et la force de volonté de tuer deux personnes en même temps – et d’une manière aussi brutale. Ce type est vraiment déterminé. Très motivé. Et apparemment pas contraire à la violence extrême.

      « Corrigez-moi si je me trompe, » dit Mackenzie, « mais la police de Miami enquête selon l’hypothèse qu’il s’agit là de simples violations de domicile, c’est bien ça ? »

      « Et bien, oui, au début, » dit Dagney. « Mais d’après ce qu’on a pu en déduire, il n’y a aucun signe de pillage ni de vol. Et vu qu’il s’agit du deuxième couple assassiné cette semaine, on dirait de moins en moins qu’il s’agit là de simples violations de domicile. »

      « Je suis assez d’accord avec ça, » dit-elle. « Et qu’en est-il de possibles liens entre les deux couples ? » demanda Mackenzie.

      « Pour l’instant, on n’a rien trouvé mais une équipe y travaille. »

      « Et dans le cas des Sterling, est-ce qu’il y avait des signes de lutte ? »

      « Non. Rien. »

      Mackenzie regarda de nouveau les photos et deux similarités lui sautèrent tout d’un coup aux yeux. L’une d’entre elles en particulier lui donna la chair de poule.

      Mackenzie observa de nouveau les photos des Kurtz. Elle vit la main de la femme posée sur la cuisse de son mari.

      Et elle sut à cet instant même qu’il s’agissait là de l’œuvre d’un tueur en série.

      CHAPITRE TROIS

      Mackenzie suivait Dagney qui les conduisait vers le commissariat. En chemin, elle remarqua qu’Harrison prenait des notes dans le dossier qui avait accaparé toute son attention durant le trajet entre Washington et Miami. En plein milieu, il s’interrompit et la regarda d’un air interrogateur.

      « Vous avez déjà une hypothèse, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.

      « Non. Je n’ai pas encore d’hypothèse mais j’ai remarqué quelques détails sur les photos qui me semblent un peu bizarres. »

      « Vous voulez m’en faire part ? »

      « Non, pas encore, » dit Mackenzie. « Si j’en parle maintenant et que j’en reparle à nouveau au commissariat, je vais réanalyser ce que je pense. Je vais d’abord prendre un peu de temps pour mettre de l’ordre dans tout ça. »

      Avec un sourire, Harrison retourna à ses notes. Il ne se plaignait pas qu’elle garde des choses pour elle (ce qu’elle ne faisait pas non plus) et il n’insista pas. Il faisait de son mieux pour être discipliné tout en restant efficace et elle l’appréciait beaucoup pour ça.

      Durant le trajet vers le commissariat, elle eut l’occasion d’apercevoir de temps en temps l’océan entre les édifices. Elle n’avait jamais adoré la mer comme certaines personnes l’adoraient mais elle pouvait comprendre l’attraction qu’elle exerçait. Même maintenant, alors qu’ils étaient à la recherche d’un assassin, elle pouvait sentir la sensation de liberté qu’elle représentait. Jalonnée de gigantesques palmiers et sous le soleil éclatant d’un après-midi à Miami, elle était encore plus belle que jamais.

      Dix minutes plus tard, Mackenzie suivit Dagney au moment où elle entra sur un parking attenant à un imposant édifice de police. Comme tout le reste dans cette ville, le commissariat avait une sorte d’ambiance balnéaire. Plusieurs palmiers énormes étaient alignés le long de la mince bande de gazon devant l’édifice. L’architecture simple parvenait également à transmettre une atmosphère décontractée tout en étant raffinée. C’était un endroit accueillant, un sentiment qui perdurait même lorsqu’ils se retrouvèrent à l’intérieur de l’édifice.

      « Il ne va y avoir que trois officiers sur cette affaire, moi y compris, » dit Dagney en les guidant le long d’un vaste couloir. « Maintenant que vous êtes là, il est possible que mon supérieur intervienne beaucoup moins sur le dossier. »

      Tant mieux, pensa Mackenzie. Moins il y aura d’objections et de débats, le mieux ce sera.

      Dagney les conduisit jusqu’à une petite salle de conférence au bout du couloir. À l’intérieur, deux hommes étaient assis à une table. L’un d’eux était occupé à connecter un projecteur à un MacBook, tandis que l’autre tapait nerveusement sur une tablette.

      Ils levèrent tous les deux la tête au moment où Dagney les fit entrer dans la pièce. Quand ils le firent, Mackenzie vit dans leurs yeux l’expression habituelle…. C’était une expression qui l’ennuyait mais à laquelle elle était habituée. C’était un regard qui avait l’air de dire : Oh, une femme plutôt jolie. Je ne m’attendais pas à ça.

      Dagney fit rapidement les présentations au moment où Mackenzie et Harrison prirent place autour de la table. L’homme avec la tablette était le chef de police Rodriguez, un vieil homme grisonnant au visage bronzé et marqué de profondes rides. L’autre homme était plutôt nouveau, Joey Nestler. Ce dernier était en fait l’officier qui avait découvert les corps des Kurtz. Au moment où Dagney le présenta, il terminait de connecter le moniteur à l’ordinateur portable. Le projecteur envoya une lumière blanche lumineuse sur un petit écran attaché au mur à l’avant de la pièce.

      « Merci d’être venus, » dit Rodriguez, en mettant sa tablette de côté. « Écoutez, je ne vais pas être l’habituel connard de policier local qui vous mettra des bâtons dans les roues. Vous me dites ce dont vous avez besoin et si c’est dans la limite du possible, vous l’obtiendrez. En échange, je vous demande juste de nous aider à élucider rapidement cette affaire en évitant de transformer la ville en une sorte de cirque médiatique. »

      « On dirait qu’on veut la même chose, alors, » dit Mackenzie.

      « Tant mieux. Joey ici a tous les documents concernant cette affaire, » dit-il. « Le rapport du médecin légiste vient d’arriver ce matin et ne nous apprend rien de plus que ce à quoi nous nous attendions. Les Kurtz ont été poignardés et saignés à blancs. Aucune trace de drogue dans leur organisme. Rien du tout. Pour l’instant, nous n’avons décelé aucun lien entre les deux crimes. Alors si vous avez une idée, je suis prêt à l’écouter. »

      « Officier Nestler, » dit Mackenzie, « avez-vous toutes les photos qui ont été prises sur les deux scènes de crime ? »

      « Oui, » dit-il. Il lui faisait beaucoup penser à Harrison – anxieux, un peu nerveux, et cherchant visiblement à plaire à ses supérieurs et à ses collègues.

      « Pourriez-vous retrouver les photos prises des

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