Ruine par une Peinture. Фиона Грейс

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Ruine par une Peinture - Фиона Грейс Un Roman Policier de Lacey Doyle

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Tom et Norah, elle aurait certainement été abordée au moins une fois au cours de leur relation.

      – Tu ne m’as jamais rien dit de tout ça avant, murmura Lacey. Elle se sentait inquiète.

      Tom haussa juste les épaules.

      – Oh, eh bien maintenant tu sais.

      Il était typiquement désinvolte.

      – Pas ‘oh, eh bien’, répliqua Lacey. Pourquoi est-ce que tu n’as jamais parlé de Norah avant ? Ou du premier mariage de ton père ? Pourquoi est-ce que je ne l’apprends que maintenant ?

      Tom s’interrompit en plein geste. Il se tourna vers elle, ses sourcils marrons froncés dans un air interrogateur.

      – Tu es stressée, n’est-ce pas ? dit-il en saisissant enfin son état émotionnel. Pourquoi cela t’inquiète-t-il autant ?

      Lacey secoua la tête. Elle ne le comprenait pas complètement elle-même. Mais elle avait une vague idée…

      – J’ai écrit une lettre à mon père, dit-elle.

      Plusieurs secondes de silence passèrent.

      Finalement, Tom écarquilla les yeux. Il posa maladroitement son couteau.

      – Vraiment ? s’exclama-t-il. Tu as trouvé une adresse ?

      Lacey acquiesça. Son cœur battait comme un marteau-piqueur.

      – J’ai rencontré quelqu’un à la maison de vente aux enchères Sawyer & Sons qui le connaissait. Il avait une adresse. Il vit à Rye, dans le Sussex.

      Alors que tout se mettait à sortir, Lacey sentit qu’un poids énorme lui était ôté des épaules. Elle n’avait pas réalisé à quel point son secret pesait sur elle. Elle se sentait idiote de l’avoir caché au départ.

      – Lacey, c’est incroyable ! s’exclama Tom. On devrait y aller. Ensemble.

      – Quoi ? dit Lacey, stupéfaite. Non. On ne peut pas faire ça.

      – Pourquoi pas ? insista Tom. Tu sais enfin où vit ton père ! Après toutes ces recherches. Tu ne veux pas aller le voir ?

      Lacey rechignait.

      – Bien sûr, marmonna-t-elle. Son regard se posa sur le pied de son verre de vin qu’elle avait commencé à faire tourner nerveusement entre ses doigts. Mais il n’a pas répondu à ma lettre. Alors je ne sais pas s’il… tu sais… Sa voix tomba encore plus bas. … s’il veut me voir.

      – Ah, dit Tom en devenant immédiatement sérieux.

      Il la prit dans ses bras. Lacey accepta ce réconfort.

      – Voilà une idée, dit-il. Pourquoi n’irions-nous pas ensemble ? Si on en faisait un week-end ?

      – Pas question, dit Lacey en secouant la tête contre son torse. Ça m’a pris des semaines rien que pour lui écrire une lettre. Je ne suis pas vraiment prête à frapper à sa porte.

      Tom la libéra de son étreinte.

      – Et si on regardait sa maison de loin ?

      – Non, dit plus fermement Lacey. Je suis désolée, Tom, mais je ne suis pas prête.

      – Visiter la ville ? suggéra Tom. Le comté ?

      Il s’éloignait de plus en plus et Lacey ne pouvait s’empêcher d’être touchée par ses efforts pour l’encourager, même s’il était un peu insistant à ce sujet.

      – Je visiterai le comté, dit Lacey en cédant enfin. Je me sens assez à l’aise pour me rapprocher jusque-là. Pour l’instant.

      Tom tapa triomphalement dans ses mains.

      – Excellent ! Cela fait longtemps que nous aurions dû faire un voyage et il y a des tonnes de superbes villes balnéaires le long de la côte du Sussex. Et cette fois, ce sera juste nous deux, sans ta famille !

      Il remua les sourcils en référence à sa dernière transgression.

      Lacey gloussa.

      – Tu en parles comme si ça allait se faire, dit-elle.

      – Parce que ça va se faire, lui répondit Tom.

      Lacey secoua la tête.

      – On ne peut pas partir en voyage. On n’a pas de temps libre. On a tous les deux des tonnes de travail à faire, avec Halloween qui approche.

      – Tu as raison, dit Tom. Puis il lui fit un sourire malicieux. À moins qu’on y aille demain ?

      Maintenant, il délirait ! Ils ne pouvaient pas prendre la route spontanément. Ils avaient des commerces à faire tourner. Des employés à gérer. En plus, la dernière fois que Lacey avait fait quelque chose de spontané, elle avait fini par quitter son travail et déménager dans un autre pays !

      – On ne peut pas partir demain, dit Lacey en secouant la tête.

      Mais Tom ne cédait pas.

      – Pourquoi pas ? Il suffit que nous préparions un sac et que nous prenions la route ! Explorons la côte du Sussex pendant quelques jours. J’ai Emmanuel à la pâtisserie et tu as Finnbar et Gina au magasin, il n’y a vraiment aucune raison de ne pas le faire.

      Lacey hésitait. Peut-être que Tom avait raison. Ce week-end était leur dernière chance de s’échapper avant qu’ils ne soient à nouveau super occupés à préparer Halloween. Si elle ne le faisait pas maintenant, alors quand ?

      – OK, lâcha-t-elle en se surprenant elle-même. Allons-y.

      – Vraiment ? s’exclama Tom. Son sourire s’élargit jusqu’à être ce magnifique sourire éclatant qui avait fait tourner la tête de Lacey quelques mois auparavant.

      – Oui. Vraiment, dit-elle. Faisons nos sacs et partons. Pourquoi pas ? L’excitation pétillait dans ses veines. Quel est le pire qui puisse arriver ?

      CHAPITRE CINQ

      – Voici le numéro de la société de sécurité, dit Lacey à Finnbar en montrant du doigt le tableau d’affichage dans son bureau. Il était recouvert de plusieurs couches superposées de post-its colorés. Si l’alarme se déclenche accidentellement, tu dois les appeler dans les trente secondes et leur donner ce code. Elle tapa sur le post-it rose. Sinon, ils vont penser que tu es un cambrioleur et je devrai payer des frais pour qu’ils réinitialisent le système. Compris ?

      Finnbar leva les yeux de son carnet de notes.

      – Compris.

      C’était le matin après que Tom ait eu l’idée de partir spontanément en voiture et l’humeur de Lacey était passée d’une excitation grisante à une nervosité extrême à l’idée de laisser son magasin entre les mains de Gina l’écervelée et de Finnbar le maladroit. Heureusement, il n’avait pas fallu grand-chose pour convaincre Tom d’accepter de s’arrêter dans leurs magasins respectifs avant qu’ils ne prennent

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