Les zones critiques d'une anthropologie du contemporain. Группа авторов

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personne ne faisait preuve d’empressement pour prendre le relais : cercle vicieux. Ainsi, j’ai assuré la permanence du séminaire encore et toujours, mais aucun bureau d’accueil ni de travail à ma disposition, tous les coups de fil à ma charge. Être membre d’un GDR implique de faire des recherches et publier. Mais quelles recherches sur quoi, comment et quand publier ? Dans ces conditions, délibérer n’est pas évident. Les thèmes généraux Villes et Démocratie n’étaient pas assez tracés, et le thème de l’ethnicité, chéri par les membres bordelais qui travaillaient sur les pays lusophones en Afrique australe, nos lusos, était mal perçu par les Parisiens qui y voyaient avant tout l’outil de manipulation de l’apartheid. Le contact entre lusos et anglos, pourrait-on dire, n’était pas suivi. C’est le séminaire qui était le seul lieu d’échange, limité, mais réel entre les membres. J’avais l’impression qu’il était le seul lieu d’existence permanent du GDR.

      À l’approche de la date pour le renouvellement ou non du GDR en été 1985, les membres bordelais annoncèrent d’urgence que Dominique Darbon serait le nouveau directeur du GDR : le seul moyen pour satisfaire encore dans les délais les conditions pour ce renouvellement par le CNRS. C’est finalement avec le soutien d’universités parisiennes, susceptibles de joindre le GDR, que Jean Copans avait été déposé et remplacé par Dominique Darbon. Pas de putsch, dit-on à Bordeaux. Une bonne année plus tard (21/3/97), le CEAN annonce la création d’un autre « Groupe de recherche Pouvoirs et Identités, religions, ethnicité, cultures. Groupe Informel des Luso-Africanistes. » Le GDR n 846 expire fin 1999. Le GDR était devenu une bonne carte de visite – même si on n’en avait longtemps pas. Me présenter sur le terrain namibien et sud-africain comme émissaire d’une structure française nommée National Center for Scientific Research m’a d’emblée valu écoute et estime, et était par la suite une référence que certains chercheur.es sur place n’ignoraient plus.

      La suite présente quelques documents du séminaire (programmes, comptes rendus), avec quelques annotations ou mises en exergue, et surlignements couleur :

       p. 8 : Calendrier 1985-1986 : introduction des séances pédagogiques et séances de recherche ;

       p. 9 : Calendrier séances du premier semestre 87/88 ;

       p. 10 : Lettre Ingolf Diener de juin 1999 aux membres de l’ex-GDR Calendrier des séances ;

       p. 11 : Calendrier séances 2e et 3e trimestres 1999-2000 : ex-groupe de recherche CNRS ;

       p. 12 : Calendrier séances 2e et 3e trimestres 2001-2002 : nouveau trépied institutionnel ;

       p 13 : Jean Copans dans sa Petite contribution à la « dernière séance » [du séminaire] ;

       p. 14 : Les Afriques à Paris 8 ;

       p. 15 : Dernière affiche du séminaire, année 2012-2013 sur http://www.ipt.univ-paris8.fr/cerasa/ ;

       p. 18-19 : Annexe compte rendu de l’année 2012-13.

      « Les intervenant.es de janvier sont de jeunes chercheur.es mozambicain.es formé.es par Michel Samuel par une pratique de terrain et venu.es poursuivre leur formation théorique en France jusqu’au niveau de la maîtrise. » [ID déc 2019]

      Afrique Australe :

      quel nouveau support institutionnel ?

      [Lettre Ingolf Diener aux membres de l’ex-GDR] Séminaire [juin 2000]

      Le séminaire du GDR-CNRS AFRIQUE AUSTRALE tiendra ses dernières séances fin mai/début juin 2000. Co-fondé il y a 18 ans par Claude Meillassoux, Antoine Bouillon, Christine Messiant, Roger Meunier et moi-même, le GDR est arrivé à sa fin en décembre 1999. Le sort du séminaire dépend d’un nouveau support institutionnel. Jean Copans et moi-même, Roger Meunier aussi, nous sommes disposés à le reconduire. Jean Copans en a parlé avec Jean-Pierre Dozon, directeur du CEA de l’EHESS, qui semble bien disposé à l’accueillir comme séminaire du CEA, comme par le passé. On en parlera avec Jean-Pierre Dozon et Didier Fassin courant juin, occasion aussi de débattre de nouveaux axes de recherches Afrique australe. Quel nouveau support institutionnel pour le séminaire ?

      Constat :

      Le séminaire fonctionne depuis 1982/3, sur le principe du bénévolat des intervenants et des animateurs (l’ont co-animé un temps Antoine Bouillon, Roger Meunier, et Jean Copans depuis plusieurs années jusqu’à maintenant, et moi-même depuis toujours. Les co-animateurs ont été payés quelques heures complémentaires à deux reprises, dans les années 80). Il propose environ 12 séances régulières par an, plus quelques séances extraordinaires pour accueillir un occasionnel chercheur de passage.

      Destiné à créer les bases scientifiques pour l’engagement anti-apartheid et de solidarité, et aussi à promouvoir des recherches sur le subcontinent, ignorées en France jusqu’à la fin des années 80, le séminaire a enregistré une hausse de fréquentation dans les années 90 (atteignant une bonne vingtaine de participants/séance en moyenne pendant deux ou trois ans). Passé le côté spectaculaire des transitions dans le subcontinent, et retombé l’engouement pour l’effet Mandela – la routinisation en cours –, la fréquentation s’en est ressentie : on tourne à une moyenne d’une bonne douzaine par séance sur l’année.

      Pluridisciplinaire, et portant sur des objets d’étude variés, le séminaire attire un public d’étudiant.es en maîtrises, DEA ou doctorat de diverses disciplines et institutions, et permet d’élargir le regard des un.es et des autres.sur des problèmes connexes dans la région. À ce titre, il continue de jouer sa fonction de plaque tournante, sur les plans formel et informel (échange de tuyaux en tout genre).

      Pour la programmation, je m’efforce depuis deux ans de regrouper 2-3 séances autour d’un même thème touchant plusieurs pays de la région pour faciliter une démarche comparatiste.

      Les intervenants : les membres de l’ex-GDR (chercheurs confirmés, chercheurs en herbe ; les doctorant.es de diverses disciplines et de diverses institutions) ; chercheur.es non lié.es à

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