Les zones critiques d'une anthropologie du contemporain. Группа авторов

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Les zones critiques d'une anthropologie du contemporain - Группа авторов

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Christine Messiant et Philippe Gervais-Lambony. Sur ma demande expresse, le CEAN de Bordeaux ne s’est pas refusé à me signaler la présence chez eux d’invité.es provenant du subcontinent. Grâce à ce réseau de collaborations informelles, les propositions d’intervention ont dépassé les séances à pourvoir.

      Les moyens : l’EHESS a hébergé le séminaire dans ses locaux tout au long de son existence ; il avait souvent le statut officiel de séminaire du CEA et figurait comme tel dans la brochure de l’EHESS ; l’envoi du programme (3 fois/an) a été préparé par moi-même, réparti en parts égales entre EHESS, Paris VIII et l’université d’Amiens, à chacun.e de les glisser discrètement au service courrier de sa fac (depuis la généralisation du courriel, le nombre de plis classiques est en baisse très nette) ; photocopies du programme le plus souvent à Paris VIII, le GDR dernière mouture a mis à disposition du séminaire une enveloppe de fonctionnement de 5 000 F/an (pour remboursement de frais de voyage d’intervenants extérieurs à la région parisienne) : crédit pas épuisé ; pour le remboursement du petit matériel – un occasionnel achat d’étiquettes, mise en forme du programme et autres menues prestations, grosso modo quelques centaines de francs/an – la bureaucratie impose des formalités hors de proportion avec l’enjeu, j’y ai renoncé et préféré payer de ma poche.

      Quel nouveau montage ?

      L’option préférée pour reconduire le séminaire me semble être une « asso-GDR ». Améliorer le regroupement thématique des séances par la mobilité des intervenant.es à pressentir (disons un rayon de 900 kilomètres environ, France et pays européens limitrophes) : si chaque centre partenaire s’engage à prendre en charge jusqu’à deux frais de voyage par an (ca. 2 000 francs), on aura une bonne marge. Un peu d’hospitalité des un.es et des autres (éventuellement hébergement pour une nuit) aidera aux échanges informels.

      Séminaire « Afrique Australe »

      du Centre d’études africaines, EHESS

      du CERASA, Paris VIII

      et du POP-INTER, Paris V

      ÉTAT, SOCIÉTÉS, ET PROBLÈMES SOCIAUX EN AFRIQUE AUSTRALE

      Animé par Jean Copans et Ingolf Diener, le séminaire se tient en salle 11 au 105 boulevard Raspail à Paris 6e. Les séances (11 h-13h) commencent à 11 heures précises.

CALENDRIER DES SÉANCESDEUXIÈME ET TROISIÈME TRIMESTRES 2001-2002
LONGUE DURÉE
13 mars ANGOLA
Un virage dramatique de la politique coloniale à la fin du XIXe siècle, ou les racines lointaines d’un conflit actuel
Intervenant : Arlindo Barbeitos – doctorant EHESS
QUELLE CITOYENNETÉ POST-APARTHEID
27 mars AFRIQUE DU SUD
Citoyenneté et Cité locale : enquêtes à Durban, au tournant du millénaire
Intervenant : Antoine Bouillon – directeur de recherche, IRD
10 avril AFRIQUE DU SUD
Le problème de ségrégation et de fragmentation dans les villes : le cas du East Rand
Intervenant : Philippe Gervais-Lambony – Université de Paris X, Nanterre

      INFORMATIONS

      Christine Messiant – Centre d’Études africaines, E.H.E.S.S. – 54 Bd Raspail, 75 006 Paris – Tél : 01 49 54 24 70

      Ingolf Diener – Tél : 01 40 10 83 71

      Le séminaire sans GDR continue, comme envisagé, sur le trépied institutionnel CEA/EHESS, CERASA Paris VIII, et POP INTER Paris V, le laboratoire de Jean Copans. Mais quel sera son rôle sans GDR ? Jean retrace le contexte dans son courriel « Petite contribution à “La dernière séance” » [du séminaire] de la part de Jean Copans [du 5/6/13] en quelques traits :

      Je sais… pour avoir suivi de près les activités du Conseil scientifique des Instituts africains du MAE pendant vingt ans […] que les politiques mises en œuvre depuis 1980 en Afrique orientale et australe du CREDU devenu IFRA et depuis les années 1990 en Afrique du Sud à IFAS ont rencontré un vif intérêt localement sans véritablement déclencher en France une mutation même symbolique des destinations d’enquête de terrain, qui restent toujours prises au piège de la francophonie de l’Afrique occidentale et centrale.

      Et de déplorer « la quasi-absence totale de l’anthropologie dans cette aire culturelle et politique. D’autant plus incompréhensible que l’Afrique du Sud reste incontestablement la seule et unique puissance anthropologique du continent noir. » Un tableau qui dessine en creux, et de façon tragique, les limites et les inconsistances des sciences sociales françaises :

      Il est certain que la disparition du GDR Afrique australe du CNRS qui constituait le soubassement actif du séminaire il y a une quinzaine d’années a joué un rôle négatif en la matière. Il faut d’ailleurs noter les divergences stratégiques des années 1995 puisque j’ai été dépossédé de la direction du GDR par un coup d’État bordelais, soutenu il est vrai par quelques Parisiens, plus pour des effets de visibilité professionnelle (colloques, etc.) que d’alternative thématique.

      À la disparition du GDR fin 1999, le reliquat a été réparti entre les institutions membres pour acheter des ouvrages sur l’Afrique australe pour les bibliothèques. Sans budgets CNRS, la partie parisienne de feu GDR n’a plus ce soubassement actif pour ses propres recherches. Elle devra passer par divers laboratoires et centres pour se financer, en évitant le consulting. Et de créer des partenariats inter-universités.

      Le rôle de Paris 8

      La solidarité anticolonialiste dans les années 70s était vive à Vincennes : Sahara occidental, Guinée-Bissau et Cap Vert, c’était proche, il y avait nombre d’étudiant.es qui en provenaient et militaient avec verve et art. Quant à l’Afrique australe, l’Angola est loin, et le Mozambique très loin. Un lien tout de même : nombre de jeunes Portugais, déserteurs de la coloniale, aussi parmi nos étudiants. Depuis la révolution des œillets, des contacts ouverts sont possibles. Mais l’Angola et le Mozambique s’enfoncent durablement dans la guerre civile. Pour l’Afrique du Sud, les

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