Toutes les Oeuvres Majeures de Léon Tolstoï. León Tolstoi

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excepté moi ne devait le regarder longtemps. Je fixai mon mari, ses yeux riaient en s’arrêtant sur les miens, et pour moi ce fut, depuis un temps bien éloigné, la première fois que j’éprouvai de la douceur et de la joie à les contempler.

      C’est ce jour-là que prit fin mon roman avec mon mari; le vieux sentiment demeura avec ces chers souvenirs vers lesquels il n’y avait plus à revenir, et un sentiment nouveau d’amour pour mes enfants inaugura le commencement d’une autre existence, heureuse d’une autre façon, et que je n’ai pas encore épuisée à l’heure présente, convaincue que la réalité du bonheur est au foyer et dans les joies pures de la famille…

      FIN.

      La guerre et la paix

       Tome 1

      Traduction par Irène Paskévitch.

      - 1863 - 1869 -

       PREMIÈRE PARTIE AVANT TILSITT 1805 – 1807

       CHAPITRE PREMIER

       CHAPITRE II

       CHAPITRE III

       CHAPITRE IV

       CHAPITRE V

       Contenu

PREMIÈRE PARTIE AVANT TILSITT 1805 – 1807

      CHAPITRE PREMIER

       I

       II

       III

       IV

       V

       VI

       VII

       VIII

       IX

       X

       XI

       XII

       XIII

       XIV

       XV

       XVI

       XVII

       XVIII

       XIX

       XX

       XXI

       XXII

       XXIII

       XXIV

       XXV

       XXVI

       XXVII

       XXVIII

      I

      «Eh bien, prince, que vous disais-je? Gênes et Lucques sont devenues les propriétés de la famille Bonaparte. Aussi, je vous le déclare d’avance, vous cesserez d’être mon ami, mon fidèle esclave, comme vous dites, si vous continuez à nier la guerre et si vous vous obstinez à défendre plus longtemps les horreurs et les atrocités commises par cet Antéchrist…, car c’est l’Antéchrist en personne, j’en suis sûre! Allons, bonjour, cher prince; je vois que je vous fais peur… asseyez-vous ici, et causons1…»

      Ainsi s’exprimait en juillet 1805 Anna Pavlovna Schérer, qui était demoiselle d’honneur de Sa Majesté l’impératrice Marie Féodorovna et qui faisait même partie de l’entourage intime de Sa Majesté. Ces paroles s’adressaient au prince Basile, personnage grave et officiel, arrivé le premier à sa soirée.

      MlleSchérer toussait depuis quelques jours; c’était une grippe, disait-elle (le mot «grippe» était alors une expression toute nouvelle et encore peu usitée).

      Un laquais en livrée rouge – la livrée de la cour – avait colporté le matin dans toute la ville des billets qui disaient invariablement: «Si vous n’avez rien de mieux à faire, monsieur le Comte ou Mon Prince, et si la perspective de passer la soirée chez une pauvre malade ne vous effraye pas trop, je serai charmée de vous voir chez moi entre sept et huit. – ANNA SCHÉRER2

      «Grand

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