Références aux classiques de la culture chinoise dans les discours de Xi Jinping. Comment Department of People's Daily

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leur niveau moral, et cultiver les six prises de conscience: conscience de ses convictions, conscience d’être le serviteur du peuple, conscience de soi-même et capacité à se remettre en cause, conscience de respecter les règles, conscience de la légalité et conscience de la démocratie.

      Source

      La probité, la prudence, l’assiduité, voilà les trois règles que doivent suivre les fonctionnaires. Lorsqu’on les respecte, on pourra garder son traitement et son rang, éviter le déshonneur et l’humiliation, se voir apprécié de sa hiérarchie et obtenir le soutien de ses subordonnés.

      –-Lü Benzhong (dynastie des Song du Sud), Guan Zhen (Les règles de convenances qui s’imposent aux fonctionnaires)

      Interprétation

      Lü Benzhong (1084-1145), poète des Song du Sud, fut grand secrétaire du Grand secrétariat impérial et fonctionnaire assigné à l’Académie Hanlin. L’ouvrage Les règles de convenances qui s’imposent aux fonctionnaires, dont il est l’auteur, comprend 33 avertissements et commence par «La probité, la prudence, l’assiduité, voilà les trois règles que doivent suivre les fonctionnaires». L’auteur pense qu’il y a seulement trois règles à respecter pour être un bon fonctionnaire, à savoir être intègre, prudent et assidu. Tant qu’un fonctionnaire se conforme à ces règles, il pourra garder son poste, éviter les humiliations, se faire apprécier de ses supérieurs hiérarchiques et obtenir le soutien de ses subordonnés.

      Selon le Condensé et Catalogue général de la Collection complète en quatre recueils (Si Ku Quan Shu Zong Mu Ti Yao), «cet ouvrage (Les règles de convenances qui s’imposent aux fonctionnaires) contient de nombreux propos tirés d’expériences vécues et vérifiables qui proviennent de situations réelles. Les trois termes affichés au début du livre comme code de conduite de référence pour les fonctionnaires – la probité, la prudence, et l’assiduité – sont des propos intemporels. Dans son Mélanges du vieux Pavillon Fuyu (Gu Fu Yu Ting Za Lu), Wang Shizhen note: ‘L’empereur avait calligraphié les caractères probité, prudence, assiduité, et les avait fait graver sur des stèles qu’il avait ensuite offertes à ses ministres. Ces trois mots proviennent des Règles de convenances qui s’imposent aux fonctionnaires de Lü Benzhong.’ Si plusieurs centaines d’années après, son livre est encore cité par le Fils du Ciel pour formuler des mises en garde à l’égard de l’ensemble du corps des fonctionnaires, c’est que les principes qui y sont développés sont évidemment judicieux… Beaucoup d’excellentes idées formulées en peu de mot, de véritables leçons tirées des exemples du passé et destinées aux fonctionnaires.» L’empereur mentionné dans le texte n’est autre que le célèbre Empereur Kangxi. Par ailleurs, dans Gai Yu Cong Kao (Etudes réalisées en dehors du temps consacré à m’occuper de mes parents) de l’historien Zhao Yi de la dynastie des Qing, il est également noté que «L’entrée de différents bâtiments administratifs et de salles de tribunal est ornée d’une tablette sur laquelle est inscrite cette devise», ce qui prouve que «la probité, la prudence, l’assiduité» sont devenues des recommandations communes sous la dynastie des Qing. D’où l’affirmation de la part de Liang Qichao, intellectuel et penseur chinois moderne, dans son œuvre maîtresse De la nouvelle citoyenneté (Xin Min Shuo), au chapitre cinq intitulé «De la vertu publique»: «Les trois caractères abondamment cités ces derniers siècles en matière de règles de conduite applicables aux fonctionnaires sont la probité, la prudence et l’assiduité».

      En se fixant un objectif élevé, on n’atteint généralement qu’un résultat moyen et si on se fixe un objectif moyen, on ne peut espérer tout au plus qu’un résultat médiocre.

      –-Cité dans Le discours prononcé lors de la réunion élargie des membres du comité permanent du Parti communiste du District de Lankao, province du Henan et autres.

      Commentaire

      Les normes sont telles un miroir. Lorsqu’elles sont élevées ou, autrement dit, lorsque les exigences se font un peu plus strictes, la «résolution» de ce miroir est également plus haute et ce n’est que comme ça que des problèmes qui apparemment n’en sont pas apparaissent dans toute leur clarté. Aussi bien dans les campagnes d’éducation et de mise en pratique que dans le travail quotidien, la qualité est à la mesure des normes adoptées. C’est la raison pour laquelle Xi Jinping souligne que «l’adoption de normes plus élevées au niveau du travail peut constituer un vecteur qui permettra aux fonctionnaires d’aller de l’avant». Si les exigences sont plus élevées, tout le monde les appliquera à sa propre conduite et chacun se montrera plus exigent envers lui-même; mais si l’on assouplit ces normes, alors cela pourra facilement entraîner le laisser-aller. C’est exactement le message transmis par la citation de Xi Jinping: le choix des normes détermine le résultat qu’on pourra obtenir. Depuis de nombreuses années, nombreux sont les documents et les procédures visant à apporter des améliorations dans le style de travail; dans un tel contexte, comment se fait-il que les «quatre vices» – le formalisme, la bureaucratie, l’hédonisme et la prodigalité – sévissent encore dans certaines localités? La raison est à chercher dans des normes trop peu élevées et une application trop laxiste des règles. Par conséquent, il est important de se fixer des normes d’action élevées et de se plier à des exigences rigoureuses durant les campagnes de sensibilisation et de mise en pratique pour qu’«on évite la maladie en sachant l’identifier», car la prévention permet d’éviter la maladie.

      Source

      Selon les anciens, ce qui est difficile, ce n’est pas de comprendre des vérités théoriques, mais de les mettre en application lorsqu’on agit. Ce qui est difficile, ce n’est pas de les appliquer pendant une période de temps donnée, mais de les mettre en œuvre tout le temps sans aucune exception. C’est pourquoi le despote n’est pas celui qui ne saurait que faire le mal et qui serait incapable d’accomplir de bonnes actions; de même, un souverain sage n’est pas exempt de défauts mais il a fait le choix de continuer à faire le bien. Choisir de faire le bien, c’est s’engager sur un chemin long et difficile, tandis que faire le mal est un raccourci facile. Les hommes de petite envergure ne s’engagent que dans des entreprises faciles et se refusent à faire des efforts pour mener à bien des projets plus difficiles. C’est la raison pour laquelle le malheur et l’échec sont leur lot. L’homme vertueux accepte lui de travailler dur pour accomplir des tâches ardues. Il ne veut pas se cantonner à accomplir des choses faciles qui ne nécessitent aucun effort. C’est la raison pour laquelle il mène une vie marquée par le bonheur et la félicité… En se fixant un objectif élevé, on n’atteint généralement qu’un résultat moyen et si on se fixe un objectif moyen, on ne peut espérer tout au plus qu’un résultat médiocre.

      –-Li Shimin (dynastie des Tang), Di Fan (Modèle à suivre pour les empereurs) Interprétation Terminé en 648 (22e année de l’ère Zhenguan), le Modèle à suivre pour les empereurs est un livre politique écrit par Li Shimin, deuxième empereur de la dynastie des Tang, et consacré à l’art de régner. Dans cet ouvrage, il dit à son fils Li Zhi: «Les principes d’autodiscipline et de gouvernance sont tous décrits dans ce livre. Si un jour l’inévitable arrive, ne change rien de ce qui a été dit». L’inévitable est un euphémisme pour désigner la mort. Dans ce livre, Li Shimin expose avec clairvoyance ses idées, tant sur les qualités que se doit de posséder le souverain et le choix et le contrôle des subordonnés que sur l’économie, le bien-être de la population, l’éducation ainsi que les affaires militaires.

      «En se fixant un objectif élevé, on n’atteint généralement qu’un résultat moyen et si on se fixe un objectif moyen, on ne peut espérer tout au plus qu’un résultat médiocre.» Cette réflexion

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