Références aux classiques de la culture chinoise dans les discours de Xi Jinping. Comment Department of People's Daily

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mais leurs achèvements étaient moyens. Les confucianistes qui sont venus par la suite s’inspiraient vaguement de Yan Hui et de Mencius, et leurs accomplissements étaient médiocres. Puisqu’ils étaient d’un niveau inférieur, à quoi bon les prendre pour modèles? Pour en apprendre plus sur le confucianisme, il faut étudier Confucius, Yan Hui et Mencius; les souverains, quant à eux, doivent prendre exemple sur les Empereurs Yao, Shun et Wen.» La Poétique de Cang Lang (Cang Lang Shi Hua), écrite par Yan Yu, critique littéraire de la dynastie des Song du Sud, contient aussi des réflexions similaires: «Apprendre ce qu’il y a de meilleur ne donne que des résultats moyens; apprendre ce qui est moyen conduit donc sans surprise à des résultats médiocres.» On voit par-là que celui qui veut atteindre les objectifs qu’il se fixe dans son travail ou dans ses études doit prendre de la hauteur et viser plus haut.

      Une seule pensée peut provoquer la chute d’un Etat ou garantir sa prospérité: tout dépend de l’arbitrage qu’on opère entre les intérêts publics et privés.

      –-Cité dans Le discours prononcé à l’occasion de la 3e réunion plénière de la 18e Commission centrale du contrôle de la discipline du PCC et autres.

      Commentaire

      Dès son entrée en fonction, un cadre dirigeant se trouve confronté à des choix qui mettent en conflit intérêts publics et privés. D’après Xi Jinping, «les deux caractères ‘public’ et ‘privé’ sont des critères à l’aune desquels on peut juger de la force ou de la faiblesse du Parti». Détenteur du pouvoir public et gérant des ressources publiques, un cadre dirigeant doit respecter un minimum de morale politique et de déontologie dans ses fonctions administratives. Ainsi, il ne doit jamais faire passer son intérêt personnel avant l’intérêt général ou doit s’efforcer d’exercer son pouvoir dans un esprit de justice et d’équité. On ne peut avoir une conception correcte du vrai et du faux, de la justice et des intérêts, du pouvoir et de la carrière publique qu’à condition d’œuvrer de tout son cœur dans l’intérêt public et d’accorder en toute chose la priorité à l’intérêt public. Par conséquent, Xi Jinping a formulé des exigences plus élevées à l’égard des cadres dirigeants. Ceux-ci doivent se consacrer à l’œuvre publique avec une abnégation totale, séparer clairement les intérêts publics et privés, faire passer les intérêts communs avant les intérêts particuliers et s’oublier soi-même dans l’intérêt du bien commun. C’est à ce prix qu’on devient un homme franc et ouvert, prudent dans l’exercice du pouvoir, un homme juste et irréprochable et fier de l’être.

      Nous disons souvent que c’est l’Histoire et le peuple qui ont choisi le PCC et l’ont porté au pouvoir. Pourquoi le PCC a-t-il été choisi? C’est parce que durant une histoire de 90 ans jalonnée par des hauts et des bas, le PCC ne s’est pas préoccupé de son propre intérêt ni de ceux de ses cadres dirigeants, mais «a placé les intérêts des masses populaires au-dessus de ses intérêts personnels». C’est une vérité tout à fait évidente. Dans ce nouveau contexte historique, les cadres dirigeants qui détiennent le pouvoir doivent à tout moment faire l’examen de leur propre conscience et se tenir sur leurs gardes: comment peut-on tenir la promesse solennelle faite par notre Parti au peuple et gagner le soutien de celui-ci si l’on ne se préoccupe que des intérêts d’un individu ou d’un petit groupe de personnes?

      Source

      Zhong Gong dit: «Comment puis-je connaître les hommes sages et habiles, afin de leur confier des fonctions?» Confucius répondit: «Promeus ceux que tu connais. Quant à ceux que tu ne connais pas encore, d’autres pourront te les faire connaître.» On voit là la différence entre Zhong Gong et le Sage concernant la hauteur de la pensée. On peut en déduire qu’une seule pensée peut provoquer la chute d’un Etat ou garantir sa prospérité: tout dépend de l’arbitrage qu’on opère entre les intérêts publics et privés.

      –-Cheng Hao & Cheng Yi (dynastie des Song du Nord), Er Cheng Ji: He Nan Cheng Shi Yi Shu, Juan Di Shi Yi (Les Œuvres complètes des deux Cheng: Œuvre posthume des Cheng du Henan, Chapitre 11)

      Interprétation

      Les Œuvres complètes des deux Cheng est un ouvrage qui réunit les propos et écrits des deux frères lettrés, Cheng Hao et Cheng Yi, de la dynastie des Song du Nord. Co-fondateurs de l’Ecole du Principe néoconfucianiste des Song du Nord, ils sont connus dans l’histoire sous le nom des «Deux Cheng». L’extrait ci-dessus est leur interprétation des Entretiens de Confucius: Zi Lu («Zi Lu», Lun Yu). Voici le texte original tel qu’on le trouve dans Les Entretiens de Confucius: «Zhong Gong était grand intendant du chef de la famille Ji. Il interrogea Confucius sur l’art d’administrer. Le Maître dit: ‘Mets en avant tes subordonnés; pardonne les erreurs légères; confie des fonctions aux hommes sages et habiles.’» Zhong Gong demanda alors comment pourrait-il découvrir les talents et les sélectionner. Confucius répondit: «Promeus ceux que tu connais. Quant à ceux que tu ne connais pas encore, d’autres pourront te les faire connaître.» A propos de cet échange, les deux frères Cheng donnent le commentaire suivant: «On peut en déduire qu’une seule pensée peut provoquer la chute d’un Etat ou garantir sa prospérité: tout dépend de l’arbitrage qu’on opère entre les intérêts publics et privés.»

      L’Ecole du Principe fondée par les frères Cheng est réputée comme «l’école du corps et de l’esprit» ou «l’école de la nature du cœur». Elle estime que «c’est grâce à ce cœur que le corps prend la forme». Selon les deux frères, l’avenir du pays dépend du cœur des gouvernants. Le pays prospérera si les gouvernants ont à cœur les intérêts de tous, et si, au contraire, la politique des dirigeants se base sur des calculs égoïstes, le pays disparaîtra.

      Cultiver son cœur et son corps pour pouvoir ensuite gouverner le pays.

      –-Cité dans Les nouveaux propos à Zhijiang: Se conduire en homme et se comporter en haut fonctionnaire et autres.

      Commentaire

      Dans la culture traditionnelle chinoise, «commencer par se parfaire et bien gouverner sa famille, puis gouverner son pays et ensuite pacifier l’Univers» constituent un cadre théorique pour l’éducation et la pratique de la morale ainsi que l’ultime objectif du développement personnel. Cette idée a été amplement développée par Le Livre des Rites dans son chapitre «La Grande étude» («Da Xue», Li Ji). Au cours de ce processus qui part de l’intérieur pour aller vers l’extérieur, qui part de l’individu pour s’étendre à la totalité de l’univers en passant par la famille et le pays, la vertu inhérente à chaque individu ne cesse de se perfectionner et de s’enrichir au point de se répandre sur toute la Terre. Autrement dit, la vertu acquise grâce au perfectionnement personnel précède la vertu politique permettant de gouverner le pays.

      «Rien n’est plus important que la patrie, rien n’est plus crucial que la vertu.» Les dirigeants d’un parti politique, s’ils souhaitent recevoir le soutien du peuple, doivent non seulement utiliser toute la puissance de la vérité, mais aussi tirer pleinement parti de leur force de personnalité. Il en est de même pour un cadre. S’il ne développe pas sa moralité, ne l’améliore pas ni ne la met en pratique chaque jour, il ne pourra pas se mettre au service du peuple, faire preuve de réalisme ou rester intègre. C’est pour cette raison que Xi Jinping insiste depuis toujours sur la nécessité pour les cadres dirigeants de continuer à se former et à développer leur sens moral. Ils doivent prendre eux-mêmes l’initiative de forger leur caractère et d’aiguiser leur sens moral, et ne plus faire de distinction entre exercer leurs responsabilités professionnelles et se conduire éthiquement d’un point de vue personnel. Ils doivent également

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