Désirs. Берардино Нарделла
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Cette intensité déterminera jusquâà quel point nous ambitionnons ce désir ; les désirs qui naissent comme des caprices à un instant donné puis disparaissent avant de laisser place à dâautres caprices ne pourront jamais sâaccomplir, nâayant pas lâintensité nécessaire qui favoriserait leur réalisation.
câest par lâintensité du désir que nous luttons pour quâil se réalise car câest ainsi que cette intensité est vécue : une bataille pour conquérir ce à quoi nous aspirons.
Toutefois un tel déploiement dâénergie ne suffit pas et, au contraire, il sâaffaiblit si nous manquons dâéléments de second degré indispensables à sa réalisation : il faut attendre que notre désir se réalise, tôt ou tard, et ne pas abandonner la lutte au premier choc ou lors dâun premier échec.
Lâattente est un passage nécessaire et obligé.
Songez au projet de construction dâune maison : le désir naît de lâenvie de posséder une habitation aménagée selon certains critères. Lorsque ce point est acquis la maison ne devient pas réelle comme par miracle ; au contraire il y a les délais de réalisation et au cours du chantier peuvent survenir des changements inopinés dans le projet ou des imprévus qui vont altérer le projet initial, prolongeant dâautant lâattente.
Mais tout ces contretemps ne feront pas démordre le constructeur qui, au final, obtiendra ce quâil sâétait fixé.
Quelque soit le désir, soit quâil implique dâêtre et dâagir dâune certaine façon, soit quâil pousse à rechercher autre chose dans lâunivers environnant, lâattitude pertinente est de croire que le désir sâaccomplira tôt ou tard, et cela tant que nous le voudrons.
Exprimé différemment, je ne pourrai jamais rien obtenir si je nâattends pas quelque chose et si je ne dirige pas mon monde intérieur vers le désir, vers un but précis à attendre.
Tout ce qui vient dâêtre écrit peut prêter à malentendu parce quâil serait facile dâobjecter que, en voulant devenir riche je me retrouverai devant une impasse semblable à ce quâénonce le proverbe : qui vit dâespoir meurt de désir.
Ici nous ne parlons pas toutefois dâ espérer mais dâattendre avec confiance : je sais que je lâobtiendrai parce que mon désir est intense et ma volonté est constamment tournée vers sa réalisation. Ce qui peut également sâénoncer ainsi : un désir naît, devient prépondérant au milieu de mes pensées, se transforme en attente confiante parmi mes sentiments ; enfin ma volonté pousse à sa réalisation au travers de mes actions.
Ceci est plus quâune simple spéculation intellectuelle ; si nous regardons autour de nous, et quoi quâon en dise ou quel que soit le résultat obtenu, le désir a forcément emprunté ce chemin.
Rien de tout ce qui existe nâaurait pu être si un désir nâen avait décrété la naissance, initialement au seul niveau mental.
Toute idée naît du désir : Archimède dans sa baignoire, au moment où lâintuition lui traversa lâesprit et quâil sâécria eurêka ( jâai trouvé !), avait le désir de découvrir cette chose ; autrement lâidée nâaurait fait quâeffleurer son esprit et, nâayant pas trouvé de terrain approprié à la recevoir, sâen serait allée.
La confiance en soi est la meilleure qualité que chacun dâentre nous puisse posséder en propre, câest lâingrédient nécessaire pour réussir, en sus de lâespoir optimiste, le tout nâétant pas suivi aveuglément mais passé au crible de la raison.
Sans optimisme, sans confiance en soi, sans espoir, notre énergie sâéteint, nous cessons de lutter, nous jetons lâéponge.
Nous arrivons au troisième degré nécessaire, celui de la volonté, axée en permanence sur la réalisation
La volonté est une immense force à notre disposition qui littéralement nous permet de faire tressaillir le monde.
Cette dernière est très puissante et elle est illimitée en termes de disponibilité et capacité. Ce qui signifie que lorsquâon veut quelque chose, initialement on la désire, puis on dirige instamment sa volonté sur lâobjet du désir ; enfin la chose, tôt ou tard, advient par la force des choses après une attente confiante. Ceci parce quâelle sera passée par toutes les étapes indispensables.
Toutefois la volonté a besoin de quelque chose qui lâaiguillonne : ce quelque chose nâest autre que lâardeur du désir ; ainsi se conclut et recommencera de nouveau le cycle.
On nâéchappe pas à cette règle : lorsquâelle est appliquée on obtient toujours le résultat escompé. Lâinverse, câest-à -dire si on ne souhaite pas que quelque chose advienne, sâagissant dâun désir constamment présent à notre esprit lequel sâest transformé en attente confiante dans le fait que nous ne souhaitions pas que la chose se produise, a fait en parallèle agir notre volonté en ce sens.
La volonté est action, câest le fait de se mettre en mouvement afin de concrétiser nos propres désirs, tout ce qui meut lâensemble du mécanisme. En fait la majeure partie des personnes qui croient ne pas pouvoir réaliser leurs propres désirs est restée dans la phase passive du désir -celle du rêve, de lâimagination- mais nâa pas suffisamment de foi pour concevoir quâun tel objet puisse être atteint ; ces personnes, par conséquent, ne parviennent pas à tirer de leur propre volonté ce qui les pousserait à agir dans la direction du désir.
Il suffit de le savoir pour obtenir ce quâon désire ; si on nây parvient pas câest quâentrent en jeu dâautres facteurs qui rendre vains nos efforts ; la suite sera une analyse plus approfondie de ces facteurs.
Parvenus à ce point nous verrons les mécanismes qui se déclenchent en nous pour saboter le premier et les deux degrés successifs, nous empêchant dâattendre nos objectifs.
CARPE DIEM
Cueille la rose quand vient lâinstant, car tu sais que le temps vole...
Et la même fleur qui aujourdâhui est éclose demain se fanera
Walt