Le Sceptre De Feu. Морган Райс

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Le Sceptre De Feu - Морган Райс

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se tourna vers ses amis.

      — Est-ce que cet homme parlait italien ?

      Ils acquiescèrent tous les deux.

      — Oui ! cria Ralph. Et toi aussi !

      Oliver secoua la tête.

      — Mais je ne comprends pas. Comment ?

      Puis il se souvint. Lucia Moretti, la professeure qu’ils avaient rencontrée lors de leur dernière aventure, avait mis certains de ses pouvoirs dans l’esprit d’Oliver. Peut-être que l’une des choses qu’elle lui avait données était la langue italienne ?

      — Attends, dit soudain Oliver. Il a dit qu’il allait assister à un cours de Galileo.

      Hazel écarquilla les yeux.

      — Bien sûr. Galileo est un Florentin qui est venu après da Vinci. Nous devons être dans l’Italie du seizième siècle.

      — Nous devrions le suivre, dit Ralph.

      Oliver acquiesça de la tête et tous s’élancèrent après le coureur.

      CHAPITRE CINQ

      — Donc nous sommes dans la Grèce antique, dit Walter. Et maintenant ?

      Esther regarda autour d’elle, protégeant ses yeux du soleil radieux avec sa main.

      — Nous devrions nous diriger vers la ville, dit-elle.

      Les garçons tombèrent d’accord et ils se mirent à marcher à grands pas dans la direction suivie par le char, en suivant les sillons laissés dans la terre.

      Il y avait beaucoup d’édifices intéressants dans la ville. Des temples faits de gros blocs de pierre. De gigantesques théâtres en plein air hémisphériques avec des pièces dramatiques jouées à l’intérieur. Beaucoup de bruit et de braiments provenaient d’un stade voisin. Ils virent un château avec d’énormes piliers et un pont-levis massif qui devait mesurer au moins 15 mètres de haut. Ils passèrent devant une grande structure carrée, composée de plusieurs colonnes soutenant un toit, qui ressemblait à un palais aux yeux d’Esther. Les Grecs étaient réputés pour leur style architectural, après tout, et c’était fascinant de voir tout cela en personne.

      Ils arrivèrent dans un petit marché très animé, rempli de stalles en bois vendant de nombreux types d’aliments, comme des oranges fraîches et des bouteilles d’huile d’olive. Des tissus étaient suspendus entre les étals, procurant un peu d’ombre bien nécessaire.

      — C’est plutôt fantastique, commenta Simon.

      — Fantastique, ça l’est peut-être, dit Walter. Mais les locaux n’ont pas l’air si amicaux.

      Esther jeta un coup d’œil autour d’elle. Walter avait raison. Les indigènes les surveillaient avec prudence et attention.

      Elle frissonna, et le sentiment du danger imminent hérissa les poils de sa nuque.

      — Nous avons besoin de trouver des vêtements pour pouvoir nous fondre dans la masse, dit-elle, soudain consciente qu’elle portait toujours sa chemise de nuit d’hôpital et qu’elle aimerait beaucoup voir le dos de cet habit en particulier.

      — Comment sommes-nous censés faire cela ? contesta Simon, posant les mains sur ses hanches. Nous n’avons pas d’argent pour acheter des vêtements.

      Esther se mordit la lèvre avec consternation. Ils n’avaient pas d’argent, il avait raison à ce sujet. Mais ils ne pourraient certainement pas continuer à marcher ainsi. Walter portait un t-shirt avec un personnage de bande dessinée des années 80 aux couleurs vives et de grosses baskets blanches. Simon portait un gilet en tweed marron et un pantalon de costume assorti. Et Esther était vêtue de sa mince robe d’un bleu poudreux. Ils étaient si loin d’être discrets. Mais voler était mal et elle le savait. Il devait y avoir un autre moyen.

      — Regardez, par ici, dit-elle en montrant une pile de déchets.

      Ils se dirigèrent tous vers le grand tas. Il semblait être composé de vaisselle cassée, de nourriture en décomposition, de plantes mortes, de branches d’arbres et d’autres types de végétation. Mais plus important pour eux, il y avait aussi une variété de vêtements en lambeaux, de tissus, de toges, de sandales, etc. Même si les vêtements étaient visiblement très sales et usés, ils étaient bien meilleurs que ce qu’ils portaient.

      — Bingo ! cria Esther.

      Simon avait l’air mécontent.

      — Tu t’attends vraiment à ce que je fouille dans un tas d’ordures ?

      Esther croisa les bras.

      — Tu as une meilleure idée ?

      Simon avait l’air perplexe. Le nez plissé, il s’approcha du tas de déchets et commença à mettre délicatement les objets de côté. Walter, quant à lui, se jeta directement dedans et se dénicha une toge et une paire de sandales en cuir en un temps record. Il enfila son ensemble et sourit largement.

      — Je n’ai pas l’air formidable maintenant ? dit-il en souriant, les mains sur les hanches. Si vous ignorez les taches, bien sûr.

      Esther tira sa propre toge.

      — Je veux dire, c’est un peu gros, dit-elle en regardant les bandes de tissu qui la couvraient maintenant. Et pour être honnête, cela ressemble beaucoup à ma robe d’hôpital ! Mais je l’aime bien, plus ou moins.

      Dans l’ensemble, elle savait qu’elle se trouvait beaucoup mieux dans la toge que dans sa vieille robe puante d’hôpital, qu’elle attirait bien moins l’attention et l’aiderait à se mêler à la foule.

      À ce moment-là, Simon émergea de derrière la pile. Il avait toujours l’air profondément mécontent. Il n’avait pu se procurer qu’un petit morceau de tissu qu’il avait enroulé autour de sa taille comme une jupe. La seule chose qu’il avait sur le torse était une ceinture en corde qu’il avait passée en bandoulière sur son épaule droite.

      Walter éclata de rire. Même Esther, qui était généralement si sérieuse, dut étouffer un gloussement.

      Simon fit la moue.

      — Je vais attraper un terrible coup de soleil avec ça. Nous ferions mieux de trouver un peu d’ombre. Et rapidement.

      Mais Esther serra les dents avec détermination. Elle n’était pas d’humeur à écouter Simon se plaindre d’attraper un coup de soleil.

      — Nous sommes en mission, lui rappela-t-elle. Une mission très importante pour sauver l’École des Prophètes. Une si importante que le professeur Amethyst nous a divisés en deux équipes. Elle sentit comme une boule se former dans sa gorge en pensant à Oliver, au fait qu’il se trouvait ailleurs dans l’univers, à une époque et à un endroit complètement différents d’elle. Alors arrête de te plaindre.

      Simon soupira.

      — Oui, j’imagine que tu as raison.

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