De Feu Et De Flammes. Elizabeth Johns
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« Lord Craig, je suis satisfaite seule. Je ne comprends pas pourquoi personne ne peut accepter ma décision. Ma valeur n’est pas basée sur si je suis mariée. » Elle leva le menton avec défi.
« Bien sûr que non, demoiselle. »
« Pardonnez-moi. Je réalise que je suis chanceuse d’avoir un choix sur ce sujet. Je parle comme une enfant capricieuse. » Elle soupira. « Je ne devrai pas décharger mes problèmes sur vous. Merci de m’avoir écoutée. » Elle fit la révérence et retourna à l’intérieur de la maison.
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Chapitre Trois
Au petit-déjeuner, le lendemain, Gavin réfléchit au fait qu’il n’avait pas compté confesser sa situation à ses hôtes. Mais il s’était tenu là, à leur table élégante, discutant de la condition du domaine de son frère, et de sa décision de prendre sous sa tutelle les enfants Douglas et de les emmener vivre avec lui. Il avait été choqué du tour qu’avait pris la conversation, et de la décision de Lady Margaux de s’isoler au domaine écossais de Lord Ashbury. Son aide avec les petites serait définitivement la bienvenue, mais elle semblait être faite pour la haute société chic. Serait-elle vraiment heureuse, vieille fille, vivant dans un domaine éloigné de tout en Écosse ? Il secoua la tête. Il ne savait que peu de choses sur les dames et leurs goûts. Peut-être avait-elle subi une autre déception après Lord Vernon. Elle semblait vouloir honnêtement se retirer de Londres. Lui-même, la haute société l’attirait peu. Il avait une merveilleuse relation avec Lord et Lady Easton, mais il n’avait pas besoin de se mêler à la haute société pour cela. Il savait qu’ils n’étaient pas un exemple typique de ceux qui faisaient partie du beau monde.
Son frère Iain avait maintenu une présence à Londres. Les réformes sociales le passionnaient, tout comme créer des lois permettant de meilleures conditions pour la classe ouvrière pauvre. Gavin voulait continuer le travail d’Iain, mais il n’avait aucune idée de comment atteindre ce but. Si Lady Margaux restait en Écosse, peut-être cela ne la dérangerait-elle pas de le guider sur les subtilités de la société londonienne.
Il ne serait pas contre être ami avec Lady Margaux. Elle était intelligente et n’avait pas peur d’exprimer le fond de sa pensée. Elle avait certainement été franche avec lui la nuit précédente, au lieu de battre des cils comme tant de femmes avaient tendance à faire. À quoi pensait-il ? Ils ne pouvaient pas être amis, n’est-ce pas ? Il se devait de penser différemment désormais. En tant que docteur, il lui avait été permis un accès inhabituel aux maisons des gens, de brefs aperçus de ce qu’il se passait en privé. Désormais, toutes les règles avaient changé, et pas de manière positive.
Il se leva et se rendit vers le bureau, résolu à s’attaquer aujourd’hui aux comptes du domaine. Il ne pouvait plus le remettre à plus tard. Il avait probablement besoin d’envoyer le vieux Wallace à la retraite et d’engager un nouveau gestionnaire du domaine, mais d’abord il avait besoin de comprendre la condition et la magnitude de ce dont il était maintenant responsable. Lord Ashbury lui avait proposé son aide. Il accepterait l’offre d’Ashbury une fois qu’il se serait familiarisé avec sa propriété et la situation dans laquelle ils se trouvaient.
L’odeur du bureau et de vieux livres envahit ses sens avec nostalgie. Il se tint un moment immobile, se souvenant tendrement de l’enfance qu’il avait passé ici ; et, plus tard, des conversations captivantes qu’il avait eu avec son père et son frère. Il ignora son chagrin et s’avança vers le bureau : un bureau qui croulait sous un énorme tas de courrier jamais ouvert. Il secoua la tête. Son frère n’avait jamais été organisé, et apparemment les responsabilités de l’intendant ne comportait pas l’ouverture du courrier. Il s’assit face au bureau en chêne massif, ne se sentant vraiment pas à sa place. Il se souvint de son frère et son père, assis ici face à lui. Comme sa vie avait changé, presque en un battement de cil.
« Papa Craig ! »
Gavin entendit son nom résonner à travers la maison, suivi par le bruit de petits pieds dégringolant les escaliers et traversant le couloir, avant qu’une petite fée fasse irruption dans la pièce.
« Bonjour, Maili », dit Gavin, levant les yeux tendrement vers la petite fille.
Elle grimpa sur ses genoux pour le câliner et l’embrassa sur la joue. Les deux petites semblaient avoir un besoin constant d’être rassurées.
« Maili ! » entendirent-ils Catriona appeler, et elle descendit ensuite les escaliers en courant, cherchant sa sœur. Lorsque Catriona atteignit la porte, elle s’arrêta net à la vue de Maili, assise innocemment dans les bras de Gavin.
« Catriona. Je ne pense pas que vous devriez courir à travers la maison, criant sur votre sœur », réprimanda-t-il doucement.
« Mais… mais.. » Son menton et sa lèvre du bas commencèrent à trembler, et elle éclata en sanglots.
Oh, par tous les cieux. Il n’avait pas la moindre idée de comment s’occuper d’une jeune fille en pleurs. Il tenta de la réprimander gentiment.
« Qu’il y a-t-il, Catriona ? » demanda-t-il.
« M-M-Maili a coupé les cheveux de ma poupée ! » Elle brandit le jouet, qui avait le crâne couvert de bouts de mèches de cheveux, comme preuve.
« Est-ce vrai, Maili ? »
Il baissa les yeux vers Maili, dont le visage répondit pour elle immédiatement.
« Je pensais qu’elle serait jolie avec les cheveux courts », répliqua-t-elle naïvement.
« Ce n’est pas ta poupée, ce n’était pas à toi de décider ! » Catriona pleura à chaudes larmes. « Ma mère me l’a donnée, et maintenant elle est détruite ! » Elle s’enfuit, en pleurs.
Gavin ne pouvait pas la blâmer. Cela ne l’aurait pas dérangé de s’enfuir lui-même à cet instant. Il devait vite trouver une gouvernante.
« Maili, va dans ta chambre jusqu’à ce que je décide quoi faire. Tu devras offrir tes excuses à ta sœur. »
Tête baissée, la petite fille glissa de ses genoux. Elle le regarda avec des yeux bordés d’énormes larmes puis lui tourna théâtralement le dos pour suivre l’ordre qu’il lui avait donné. Il lâcha un lourd soupir et prit sa tête entre ses mains. Tous les parents se sentaient-ils aussi incompétents ?
Il décida qu’une visite à Braconrae serait une diversion bienvenue. Si les filles pouvaient trouver quelque chose d’utile à faire là-bas et peut-être même se faire quelques amis, cela serait une bénédiction.
Il y eut un coup à la porte, et son vieil intendant apparut devant lui.
« Bonjour, Wallace. »
« Bonjour, Lord Craig. Je n’ai pas pu m’empêcher d’entendre ce qu’il s’est passé. »
« Oui, Wallace. Nous avons besoin de mettre plus de