Réflexions de Bill. Anonyme
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1. GRAPEVINE, Août 1946
2. LES 12 ÉTAPES ET LES 12 TRADITIONS, P. 161-162
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Confiance en soi et volonté
Devant le défide nous avouer vaincus, la plupart d’entre nous se sont révoltés. Nous nous sommes adressés aux AA dans l’espoir d’y retrouver la confiance en nous-mêmes. Et maintenant, on nous disait que face à l’alcool, la confiance en soi ne valait absolument rien ; en fait, c’était un désavantage. Il est tout simplement impossible de venir à bout de cette obsession par la seule force de la volonté.
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Nous commençons à bien utiliser notre volonté lorsque nous essayons de la rendre conforme à la volonté de Dieu. Pour nous tous, ce fut une merveilleuse révélation. Tous nos ennuis venaient du mauvais usage de notre volonté. Nous tentions de la canaliser sur nos problèmes au lieu d’essayer de l’aligner sur les intentions de Dieu à notre égard. Le but des Douze Étapes des AA est de rendre cela de plus en plus possible.
LES 12 ÉTAPES ET LES 12 TRADITIONS,
1. P. 24
2. P. 47
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Anonyme jusqu’à quel point?
Règle générale, le nouveau souhaitait aussitôt informer sa famille de ce qu’il tentait de faire. Il voulait aussi en parler à ceux qui avaient essayé de l’aider : son médecin, son pasteur ou ses amis intimes. À mesure qu’il se sentait plus sûr de lui, il trouvait normal d’expliquer son nouveau mode de vie à son employeur ou à ses associés. Lorsque l’occasion se présentait de porter secours, il découvrait qu’il lui était assez facile de parler des AA à toutes sortes de gens.
Ces aveux discrets l’aidaient à se défaire de sa crainte du stigmate alcoolique et à répandre dans son milieu la nouvelle de l’existence des AA. Beaucoup de nouveaux membres, hommes ou femmes, se sont joints à nous suite à de telles conversations. Même si la consigne de l’anonymat n’était pas suivie à la lettre, l’esprit en était dûment respecté.
LES 12 ÉTAPES ET LES 12 TRADITIONS, P. 213
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Acceptation quotidienne
« J’ai passé trop de temps à m’attarder sur les fautes d’autrui. C’est une forme très subtile et perverse de satisfaction personnelle qui nous permet d’ignorer confortablement nos propres défauts. Trop souvent, nous disons : ‘Si ce n’était de lui (ou d’elle), comme je serais heureux!’ »
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Notre tout premier problème est d’accepter notre situation actuelle telle qu’elle est, de nous accepter tels que nous sommes et d’accepter ceux qui nous entourent comme ils sont. Ceci afin d’adopter une attitude d’humilité réaliste, sans laquelle aucun progrès véritable ne peut commencer. Il nous faudra constamment retourner à ce point de départ peu flatteur. C’est un exercice d’acceptation que nous pouvons pratiquer avec profit chaque jour de notre vie.
Pourvu que nous évitions à tout prix de transformer cet inventaire réaliste de notre vie en une recherche fantaisiste d’alibis pour couvrir notre apathie ou notre défaitisme, un tel inventaire peut devenir la source d’une saine émotivité et, par conséquent, de notre progrès spirituel.
1. LETTRE, 1966
2. GRAPEVINE, Mars 1962
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Nos compagnons
Aujourd’hui, la grande majorité parmi nous accueille favorablement toute nouvelle lumière qui peut être projetée sur la maladie mystérieuse et déroutante de l’alcoolisme. Nous faisons bon accueil à toute nouvelle connaissance précieuse, qu’elle provienne d’un laboratoire, d’une analyse psychiatrique ou d’études sociales révélatrices. Nous nous réjouissons de toute forme d’éducation qui renseigne le public avec précision et modifie les anciens préjugés envers le buveur.
De plus en plus, nous considérons tous ceux qui travaillent dans le domaine de l’alcoolisme comme nos compagnons de route sur le chemin qui conduit de la noirceur à la lumière. Nous constatons que nous pouvons accomplir ensemble ce que nous n’avons jamais pu accomplir dans la division et la rivalité.
GRAPEVINE, Mars 1958
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La vraie et la fausse ambition
Nous avons acquis de nous-mêmes et de notre entourage une vision beaucoup plus réaliste. Nous avons reconnu que des craintes et des angoisses absurdes nous incitaient à traiter comme une question de vie ou de mort la conquête de la renommée, de la fortune et de ce que nous pensions être le pouvoir. Ainsi donc, l’envers de cette fâcheuse peur était une fierté mal placée. Pour masquer nos sentiments d’infériorité les plus profonds, il nous fallait à tout prix occuper partout le premier rang.
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L’ambition véritable n’est pas ce que nous pensions. L’ambition véritable, c’est le désir d’être utile dans la vie et de marcher avec humilité sous le regard bienveillant de Dieu.
LES 12 ÉTAPES ET LES 12 TRADITIONS
1. P. 141
2. P. 143
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Voir c’est croire
C’est leur foi ingénue qui amena les frères Wright à croire qu’ils pourraient construire une machine volante. Et ils réussirent. Sans cette confiance, ils n’auraient rien accompli.
Nous, agnostiques et athées, demeurions convaincus que l’autosuffisance réglerait nos problèmes. Lorsque d’autres nous ont montré qu’ils s’en étaient sortis par la puissance de Dieu, nous avons commencé à nous sentir comme ceux qui avaient prétendu que les frères Wright ne pourraient jamais voler. Nous assistions à un autre genre de décollage, celui d’une libération spirituelle de ce monde, de personnes qui se sont élevées au-dessus de leurs problèmes.
LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 59-60, 62-51
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Vivre dans la sérénité
Lorsqu’un alcoolique se réveille avec une horrible gueule de bois parce qu’il a trop bu la veille, il ne peut pas passer une bonne journée. Mais il existe une autre sorte de gueule de bois que tous, buveurs ou pas, connaissent par expérience. Elle se situe au plan émotif et résulte directement d’un excès de sentiments négatifs vécus la veille ou parfois le jour même : colère, peur, jalousie, etc.
Si nous voulons vivre dans la sérénité aujourd’hui et