Références aux classiques de la culture chinoise dans les discours de Xi Jinping. Comment Department of People's Daily

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tôt possible et d’y apporter des réponses sans travailler dans la hâte; quant aux sujets sur lesquels on ne voit pas encore très clair pour le moment, il faut continuer à les suivre de près et prendre des précautions de manière à réagir avec souplesse aux défis qui viendront.»

      Source

      De tous les problèmes qu’on puisse rencontrer, celui qui est de loin le plus dangereux est lorsque tout semble apparemment aller bien mais qu’en réalité des problèmes imprévisibles couvent sous la surface. Si l’on reste assis à observer l’évolution de la situation sans chercher des solutions, la situation risquera de se dégrader jusqu’à devenir incontrôlable. Mais si l’on se lève pour mettre la situation sous contrôle de force, alors les gens habitués à la paix et au confort perdront la confiance qu’ils ont placée en nous. Il n’y a que des hommes de bien et de qualité exceptionnelle qui puissent relever les plus grands défis dans l’intérêt du pays et espérer réaliser de grands exploits. Il est évident que la réussite de ces entreprises ne dépend ni du temps qu’on passe à essayer de les accomplir, ni des efforts fournis par des ambitieux qui ne seraient attirés que par la renommée qu’ils pourraient tirer de la résolution de ces problèmes.

      –-SU Shi (dynastie des Song du Nord), Chao Cuo Lun (A propos de Chao Cuo)

      Interprétation

      Réformateur et conseiller de l’Empereur Jingdi, Chao Cuo propose de réduire la puissance excessive des princes, mais il finit par être exécuté. A propos de Chao Cuo est une biographie critique écrite par Su Shi sur cet événement historique et qui propose une réflexion sur les principales causes de son exécution sous le règne de Jingdi au début de la dynastie des Han de l’Ouest.

      Dans cet extrait, le premier paragraphe de la biographie, l’auteur expose d’emblée son point de vue: le danger le plus difficile à traiter qui soit est lorsque tout va bien en apparence mais qu’en réalité couvent des problèmes imprévisibles. Cette phrase donne à entendre que la prospérité paisible qu’affiche le règne de Jingdi n’est pas exempte de dangers et que les princes devenant de plus en plus puissants constituent une menace pour le gouvernement central. Ensuite, il utilise les deux verbes «rester assis» et «se lever» pour développer son analyse autour de la notion de «problèmes». Si l’on reste assis à observer l’évolution de la situation sans chercher des solutions, les problèmes persisteront jusqu’à devenir incontrôlables; «mais si l’on se lève (intervient) pour mettre la situation sous contrôle de force» sans attendre le moment favorable, alors les gens habitués à la paix et au confort n’auront plus confiance en nous et cesseront de nous croire ou de nous soutenir. En réalité, Chao Cuo s’est attaqué trop tôt et d’une manière trop violente à la puissance des princes, ce qui a directement provoqué «la révolte des sept Etats». Etablissant ensuite une comparaison entre Chao Cuo et les hommes vertueux et les héros, l’auteur déclare que les véritables héros doivent «relever les plus grands défis dans l’intérêt du pays et espérer réaliser de grands exploits», et il souligne la vraie cause de l’échec de la réforme entreprise par Chao Cuo: manquant de volonté et du courage d’affronter le danger, ce dernier relève «un grand défi» mais au lieu de barrer la route aux dangers pour défendre l’intérêt général, il ne pense qu’à se sortir sain et sauf d’une situation difficile et cause sa propre chute.

      La gouvernance d’un pays est comparable à un arbre: ses racines doivent s’enfoncer loin dans la terre pour que son feuillage soit luxuriant.

      –-Cité dans Le discours prononcé lors du séminaire thématique rassemblant les principaux dirigeants au niveau provincial ou ministériel pour étudier et appliquer l’esprit de la 3e session plénière du 18e Comité central du PCC et pour approfondir tous les aspects de la réforme et autres.

      Commentaire

      Qu’est-ce qui est fondamental pour la gouvernance du pays? Pour Xi Jinping, l’essentiel tient à la direction assurée par le PCC ainsi qu’au système socialiste. La voie de développement dans laquelle s’engage la Chine aujourd’hui est le résultat de son histoire et de la volonté du peuple. La pratique a déjà illustré parfaitement la supériorité de cette voie, qui a permis à l’économie chinoise de se hisser au deuxième rang mondial et doté le pays du premier réseau de protection sociale au monde, garantissant une couverture sociale à 1,3 milliard d’habitants. Comme l’a souligné Xi Jinping à différentes occasions, la Chine d’aujourd’hui domine un vaste territoire de 9 600 000 km2, est nourrie par une richesse culturelle accumulée par le peuple chinois à l’issue de longues luttes, et possède la force cumulée de 1,3 milliard de citoyens chinois. La Chine suit sa propre voie. Elle dispose d’un champ d’action plus vaste, est riche d’une solide assise historique, et possède une volonté inébranlable d’aller de l’avant. Pour que le pays soit bien gouverné, il est essentiel de renforcer cette triple confiance en soi. Si nous restons inflexibles sur ces fondamentaux, les réformes dans les domaines économique, politique, culturel, social et écologique ne cesseront de progresser et le développement du pays continuera de se poursuivre.

      Source

      An neuf de l’ère Zhenguan sous le règne de Empereur Taizong de la dynastie des Tang. L’empereur dit à ses intendants: «Jadis, lorsque nous avons reconquis la capitale, il n’y avait pas de palais qui ne regorge de belles femmes, d’antiquités et d’objets précieux. Mais mû par un appétit insatiable, Empereur Yangdi de la dynastie des Sui ne cessait d’imposer de nouveaux impôts exorbitants et lançait des expéditions punitives à tout bout de champ et sans raison valable. La population en a eu assez et le régime fut alors renversé. J’ai vu tout cela de mes propres yeux. C’est la raison pour laquelle je travaille chaque jour du matin au soir avec zèle, mon seul souhait étant de gouverner par la puissance de la vertu et par le non-agir et d’éviter que ne surviennent des troubles dans le pays. Progressivement, les gens ont pu se libérer des corvées, les récoltes annuelles se sont faites plus abondantes et la population a pu vivre dans la joie et la paix. La gouvernance d’un pays est comparable à un arbre: ses racines doivent s’enfoncer loin dans la terre pour que son feuillage soit luxuriant. Si le souverain parvient à régner dans la quiétude et avec la sérénité du non-agir, qu’est-ce qui empêcherait encore la population de mener une existence tranquille et de goûter les fruits de son labeur?

      –-Wu Jing (dynastie des Tang), Zhen Guan Zheng Yao: Zheng Ti Di Er (Les Annales politiques du règne Zhenguan: Structure politique, Chapitre II)

      Interprétation

      Les Annales politiques du règne Zhenguan est un livre qui retrace avec force détail l’administration éclairée de Empereur Taizong de la dynastie des Tang. C’est un ouvrage qui a inspiré de nombreuses générations suivantes grâce aux conversations qu’il relate entre Empereur Taizong et ses intendants sur la conduite des affaires de l’Etat.

      Le passage ci-dessus contient une analyse de Taizong sur les causes de la chute de la dynastie des Sui. Lorsque les Sui prennent d’assaut la capitale Chang’an, les palais comptent beaucoup de belles femmes et regorgent d’antiquités et de trésors. Mais insatiable comme il était, Empereur Yangdi de la dynastie des Sui continue à lever des impôts exorbitants et à lancer des expéditions punitives sans arrêt et sans bonne raison. La population ne supporte bientôt plus ce souverain et le régime est alors renversé. Pour Empereur Taizong, il s’agit d’une leçon à ne pas oublier. Il expose ensuite l’idée selon laquelle «la gouvernance d’un pays est comparable à un arbre: ses racines doivent s’enfoncer loin dans la terre pour que son feuillage soit luxuriant.» «Si le souverain parvient à régner dans la quiétude et avec la sérénité du non-agir, qu’est-ce qui empêcherait encore la population de

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